Au coeur du Yamato, tome 3 : Tonbo – Aki Shimazaki

Titre : Tonbo
Saga : Au coeur du Yamato, tome 3
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 115
Quatrième de couverture : Nobu a fondé en 1981 un juku, établissement de cours privés spécialisé dans la préparation des examens. Six ans plus tard, avec la visite inattendue d’un homme qui réveille le souvenir du suicide de son père, il apprend une tout autre histoire que celle qui a assombri sa jeunesse. Professeur respecté, injustement accusé d’avoir provoqué la mort d’un élève rebelle, le père de Nobu avait vu son destin littéralement pris dans les mailles inextricables d’une rivalité d’étudiants. Mais le drame d’alors prend aujourd’hui une tournure imprévue. Après le remarquable succès public de son cycle Le Poids des secrets, récompensé au Canada par plusieurs prix littéraires, Aki Shimazaki construit un nouveau projet romanesque à multiples facettes : chaque titre de la série composée pour l’instant de Mitsuba, Zakuro et Tonbo peut se lire indépendamment, mais ensemble ils éclairent dans toute leur complexité des secrets familiaux imbriqués dans la cruelle réalité du monde professionnel et de l’Histoire japonaise. Dépouillée, aussi précise qu’économe, la plume d’Aki Shimazaki n’en est pas froide pour autant : son art de la litote suscite une empathie remarquable et crée un suspense psychologique tout à fait fascinant.

C’est sympa ces petits coups vaches que nous offre le hasard. Je m’explique. Il y a deux semaines, j’ai commencé le drama Tomorrow sans en connaître l’histoire. J’ai failli reculer en constatant que le thème principal en était le suicide… un sujet douloureux, surtout en cette période. J’ai finalement regardé la totalité de la série qui m’a émue et m’a fait du bien. Elle est vraiment géniale.
Je pensais en avoir terminé avec ce thème et je commence sereinement la lecture de Tonbo en sachant que je retrouverai Nobu, mon personnage préféré du premier tome de cette saga… et là, je découvre qu’un des thèmes principaux est le suicide… Décidément !

Nobu a quitté la compagnie Goshima parce qu’il a refusé sa mutation à São Paulo. Il finit par ouvrir un juku, une école de cours privé, le soir pour les jeunes et en journée pour les adultes. Il a un certain succès et se partage entre son travail et sa famille.
On découvre sa nouvelle vie, et au fil des pages, des souvenirs lui reviennent : ce qu’il a vécu au sein de la société Goshima, mais également le suicide de son père. Il nous expose les causes qui ont entraîné ce drame, du moins ce qu’il en sait, et les conséquences que cela a eu sur lui et sa famille.

C’est une lecture que j’ai adorée.
J’appréciais beaucoup Nobu, c’est toujours le cas dans ce troisième tome de Au coeur du Yamato. Il aime sa famille, et finalement, ce qui m’a le plus touché, ce sont les paroles de sa femme Haruko, elles sonnent justes et j’ai eu l’impression que depuis des années, c’est elle qui le porte et lui inspire une belle façon de vivre.
Après tout, malgré l’acte désespéré de son père, il s’en est sorti beaucoup mieux que Jirō (et si vous voulez savoir qui est ce mystérieux Jirō et son lien avec Nobu, il faudra lire ce roman).

J’ai adoré cette lecture et dès que j’aurai terminé mes trois traditionnels mangas qui entrecoupent chaque roman, j’entamerai le prochain tome.

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