Titre : Lonely World, tome 3
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue…
Afin d’empêcher les cônes de retrouver la trace de Shii, Bulb a dû effacer la mémoire de Teefer, le golem de communication qui avait tout fait pour être le seul à occuper les pensées de la petite fille… À la suite de cette triste expérience, le trio rencontre Moody et Ariadne, un robot nourrice auquel l’enfant s’attache très vite.
Ma fille m’a offert le 3ème et le 4ème tome de cette saga pour mon anniversaire. J’avais hâte de pouvoir les lire, pourtant, je ne l’ai pas fait tout de suite parce que je ne voulais pas me retrouver à attendre des plombes la parution du cinquième qui est en cours d’écriture au Japon… donc autant étaler ma lecture afin de réduire l’attente.
Par contre, là, j’avais envie d’une lecture passionnante donc j’ai tablé sur le troisième tome de Lonely World et j’ai bien choisi.
Shii et Bulb suivent la piste du symbole et parviennent à une ferme. On découvre une autre facette de ce monde sans humains et comme pour les tomes précédents, c’est loin d’être gai.
La bonne nouvelle, c’est que Shii retrouve sa mère. Mais doit-elle lui faire confiance ? Notre héroïne est-elle en sécurité ? Si c’est le cas, quelles conséquences cela va-t-il avoir sur Bulb et Mui-Mui ?
Depuis le début, l’auteur nous étonne grâce à des révélations surprenantes et il continue : qui est réellement Shii ? Pourquoi le palais royal la cherche-t-il ? Sont-ils aussi mauvais que le laissait entendre les tomes précédents ?
J’ai adoré tout ce qu’on découvre, je n’ai qu’un bémol : on voit très peu Bulb et Mui-Mui, ce qui est normal vu la tournure des événements, mais leur présence réconfortante m’a manquée.
Je ne suis pas fan de la maman de Shii. Je m’en méfie et la trouve manipulatrice au possible. Grâce à elle, on en sait plus sur ce qui a entraîné la disparition des humains, mais ça ne me l’a pas rendue plus sympathique.
On retrouve Teefer, je suis plutôt partagée quant à son retour : d’un côté, je suis contente qu’il soit encore vivant, de l’autre je me méfie de lui.
Quant à Moody, je l’aime toujours autant.
Les dessins sont super beaux au début, plus inégaux vers la fin. Ça correspond bien au retour à la réalité qui frappe notre héroïne… à moins que ce ne soit par manque de temps du mangaka.
J’ai adoré cette lecture. Et la fin laisse présager une suite aussi sombre qu’angoissante. Vivement !