Titre : Les enfants de la baleine, tome 11
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Aussi terrible soit la tempête de sable,
Gardez les yeux rivés vers l’avenir !
Le duc d’Amonlogia exige que les habitants de la “Baleine de glaise” intègrent son armée en échange de la vie des otages “non-marqués”.
Au beau milieu des négociations, les troupes de l’Empire, menées par Orca, surgissent aux abords de la cité fortifiée. Chakuro et ses amis établissent alors un plan pour sauver leurs camarades et éviter de se faire prendre sous les feux croisés de l’Empire et des Amonlogia.
Le rideau se lève sur une bataille décisive pour chacun des trois camps !!
J’ai beau avoir adoré le précédent, je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de commencer ce tome-ci, probablement parce que je ne me souvenais que vaguement du contexte.
La baleine de glaise est arrivée avec Roxalito à Amonlogia où nos héros devaient être accueillis. Mais le toi avait d’autres projets : il a enfermé les non-marqués pour forcer les possesseurs de Saimia à partir en guerre avec lui contre l’Empire.
Il ne s’attendait pas à l’arrivée du Karxarias, le vaisseau dirigé par Orca. Ce dernier a pénétré dans la cité et on en est là au début du tome 11.
Tout du long, la bataille fait rage. Le frère de Lycos se fait appeler le dieu de la mort et tue à tour de bras.
Plusieurs événements marquants rythment cette lecture :
– Chakuro, Ohni et les marqués se sont rejoints.
– Roxalito réalise que ses choix étaient mauvais et qu’ils ont eu des conséquences terribles pour les enfants de la baleine. Il est temps de corriger ses erreurs.
– Xasmourito s’évade et libère Shuan et tous deux délivrent les non marqués.
– Orca tente de rejoindre le centre de la ville où vit le Noûs d’Amonlogia. D’ailleurs Suoh est enfermé avec cette créature.
– Lycos travers la cité pour affronter son frère.
Ça fait longtemps qu’un manga ne m’a pas autant fait vibrer. J’ignore si c’est parce que je commence à avoir l’esprit plus libre, mais ça m’a tenu en haleine du début à la fin, je me sentais oppressée dans les situations angoissantes et enthousiaste lors des retournements de situation. La beauté des dessins a amplifié ce phénomène : j’ai passé beaucoup de temps à les détailler à chercher un indice qui me mettrait sur la voie de la conclusion à telle ou telle scène.
M’interrompre fut une torture et dès que j’avais cinq minutes, je replongeais dans cette lecture.
J’aime toujours autant les personnages.
J’avais été très déçue par le choix de Roxalito d’autant que je ne l’aimais pas trop au début puis je m’y suis attachée. Ohni reste lui-même, je le kiffe de fou. Quant à Shuan, je crois que je l’ai toujours apprécié, mais là encore plus.
Quand je suis arrivée à la fin de ma lecture ce matin, j’étais terriblement frustrée de ne pas avoir la suite… de toute façon, même si j’avais pu le commencer dans la seconde, ce n’est pas dans mes prévisions immédiates – il va falloir que j’y remédie.
En conclusion, c’est un gros coup de cœur pour cette lecture.