Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres – Juan Diaz Canales & Juanjo Guarnido

Titre : Quelque part entre les ombres
Saga : Blacksad, tome 1
Scénario : Juan Diaz Canales
Illustrations : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : « Parfois, quand j’entre dans mon bureau, j’ai l’impression de marcher dans les ruines d’une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l’être civilisé que je fus jadis ».
Ainsi parle Blacksad, détective privé aux méthodes musclés, mais à la sensibilité à fleur de peau. Il aimerait bien être plus guilleret, l’animal, mais la dépression le ronge, et pour une juste cause : Natalia Wilford, actrice à succès et ancien amour encore si présent, vient de se faire cruellement assassiner. Blacksad va donc, en dépis des conseils du commissaire Smirnov, tenter d’élucider la mort de son ancienne compagne afin de retrouver la paix.
Mais l’enquête est bien loin d’être aisée pour notre héros, qui se lance dans un combat dont l’opposant peut être bien plus puissant qu’il ne le soupçonne…

Ça fait des années qu’on me vante cette bande-dessinée et jusqu’à présent, je n’ai jamais osé commencer de peur d’être déçue, ce qui n’a pas été le cas, loin de là.

Blacksad est détective privé. Il se retrouve avec la police sur les lieux d’un meurtre : la victime est l’ex de notre héros. Il n’a donc pas le droit d’enquêter. Il n’est (malheureusement) pas le genre à écouter, ce qui va lui causer bien des déboires.

On est dans une ambiance type polar des années 50, sans le côté stéréotypé du détective. L’histoire et les personnages sont sombres, ce qui contraste avec les couleurs choisies pour illustrer cette bande-dessinée. Tout est en nuances de gris, que ce soit le récit ou les couleurs.
Ça pourrait être perturbant, mais c’est juste plaisant.

L’enquête est rondement menée, peut-être un peu facile, mais ce n’est pas ce qui fait le charme de cette histoire. Ce sont avant tout les personnages qui font vivre le récit.
Ils sont charismatiques et terriblement humains avec leurs forces et leurs faiblesses.
Plusieurs « mondes » s’entremêlent : la police, les hauts-placés qui ne sont pas arrivés là grâce à l’honnêteté, les voyous… et Blacksad, à la croisée de ces univers, fait la jonction.

Les dessins sont super beaux, les couleurs harmonieuses. L’illustrateur a de l’expérience puisqu’il était animateur chez Disney et ça se sent.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et je suis contente d’avoir les 4 suivants dans ma Pile à Lire.

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