Titre: Les Boxtrolls
Réalisateur: Graham Annable, Anthoni Stacchi
Année de sortie: 2014
Synopsis: Les Boxtrolls est une fable qui se déroule à Cheesebridge, une ville huppée de l’époque victorienne, dont la principale préoccupation est le luxe, la distinction et la crème des fromages les plus puants. Sous le charme de ses rues pavées, se cachent les Boxtrolls, d’horribles monstres qui rampent hors des égouts la nuit pour dérober ce que les habitants ont de plus cher : leurs enfants et leurs fromages. C’est du moins la légende à laquelle les gens de Cheesebridge ont toujours cru. En réalité les Boxtrolls sont une communauté souterraine d’adorables et attachantes créatures excentriques qui portent des cartons recyclés comme les tortues leurs carapaces. Les Boxtrolls ont élevé depuis le berceau un petit humain orphelin Œuf, comme l’un des leurs, explorateur de décharge et collectionneur de détritus mécaniques.
Ils deviennent soudainement la cible d’un infâme dératiseur Archibald Trappenard qui voit dans sa disposition à éradiquer les trolls son ticket d’entrée au sein de la bonne société de Cheesebridge. La bande de bricoleurs au grand cœur doit alors se tourner vers celui dont ils ont adopté la responsabilité, ainsi qu’une jeune fille de la haute qui n’a pas froid aux yeux, Winnie, afin de concilier leurs deux mondes, au gré des vents du changement… et du fromage…
J’avais promis à mes enfants de les emmener au cinéma pendant ces vacances parce que ça faisait un moment qu’on n’y avait pas été. Nous n’avons malheureusement pas eu énormément de choix, c’était ça ou les Tortues Ninjas ; or, comme je travaillais et qu’un des enfants n’a même pas 5 ans, j’ai opté pour ce film d’animation qui était classé dans la catégorie Tous publics sur le site du cinéma… Sur d’autres, il est A partir de 10 ans… Oups…
De plus, lorsque j’ai vu que les réalisateurs avaient fait Coraline… Double oups…
Bon, il faut bien le dire, il est un peu sombre que ce soit au niveau des couleurs un peu ternes, des têtes des personnages adultes qui font un peu peur, des musiques qui sont bien étranges -au début, du moins- ou de certaines scènes aussi explosives qu’effrayantes ou glauques….
Heureusement, aucun enfant n’a eu peur comme je le redoutais au fil des minutes et ils ont même adoré.
Il faut bien dire que s’il manque un peu (trop) d’humour, les personnages sont attachants et l’histoire en elle-même est fort sympathique ; je ne suis pas certaine que les petits aient tout compris, notamment les conversations entre Monsieur Truffe et Monsieur Poireau sur le Bien et le Mal (des dialogues emprunts de vérité que j’ai adoré, au passage) mais ils ont au moins dû en comprendre l’essentiel : les apparences sont parfois trompeuses et les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit ni ceux qui sont différents ; une leçon de vie (de plus) qu’on essaie de leur inculquer quotidiennement, un message de plus en plus présent dans les films, mais qui, au contact des copains, a parfois du mal à passer, effet de groupe oblige malheureusement. Et enfin, le message le plus important : on peut changer, il suffit de le vouloir. Un peu simpliste certes, mais si les enfants n’y croient plus, qui y croira encore, qui changera notre monde ?
Bref, ne nous étendons pas là-dessus.
Il est vraiment génial, j’ai adoré -oui, je me répète mais c’est vrai.
Il manquait peut-être un peu de féerie même si le monde des Boxtrolls était nettement plus beau malgré son côté souterrain que celui des humains.
Les enfants m’ont déjà demandé quand on pourrait le revoir, pour ça, il faudra attendre encore, mais y a moyen.
Je l’ai trouvé bien mieux que Coraline, un film dans la lignée du Monstre de Paris avec le coup de cœur en moins.