Titre: Dent d’ours, tome 1 : Max
Scénario: Yann
Illustrations: Alain Henriet
Couleurs: Usagi
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverture: Silésie, dans les années trente. Trois enfants inséparables, Max, Werner et Hanna, partagent la même passion pour l’aviation. Mais au loin, l’écho du martellement de bottes et du sinistre fracas de casques commence déjà à résonner ! Bientôt l’ouragan d’acier qui va ravager toute l’Europe va contraindre notre trio à devoir effectuer de terribles choix. Leur amitié pourra-t-elle survivre ?
J’ai reçu cette bande-dessinée grâce à une Masse Critique Babelio, je les en remercie chaudement ainsi que les éditions Dupuis qui m’ont permis de découvrir cette première partie de Dent d’ours.
C’est ma première lecture de l’année et ça commence plutôt bien.
On suit Max, un aviateur polonais faisant parti de l’aviation américaine, dans un court laps de temps : ses exploits, sa vie parmi ses coéquipiers jusqu’à ce que sa vie bascule. Chaque événement ou parole échangée donne lieu à un souvenir de jeunesse en Silésie entre Max, Werner et Hanna.
L’histoire est sympathique mais ça reste vraiment un tome d’introduction : on découvre les trois personnages principaux. On imagine aisément au fil des pages ce qui les a séparés, le cheminement au moins de Max et d’Hanna… Pour Werner, on ne sait pas trop, à voire dans le tome 2.
L’événement marquant qui lance l’histoire et nous permettra de retrouver tous les protagonistes adultes se situe à la fin, malheureusement, pour en connaître le dénouement, il faudra lire la suite.
La couverture me plaisait bien, le contraste entre Max à terre qui regarde les avions en rêvassant. Elle a un côté très nostalgique, et en même temps, on y sent de l’espoir, tout cela grâce aux couleurs utilisées, couleurs qui m’ont beaucoup plu.
Le character design des personnages a un côté rétro qui m’a pas mal fait pensé à des BD des années 80-90, ce qui n’est pas déplaisant, avec un petit mélange comics de la même période. Les couleurs choisies sont assez proches du sépia tout en restant colorés, c’est un peu étrange. Je les ai trouvés chaleureuses lors du récit présent, et un peu plus froides pendant les souvenirs.
J’ai bien aimé cette BD, c’est un bon tome d’introduction, une entrée en douceur dans la Silésie des années 30, période pendant laquelle le nazisme prend doucement de l’ampleur en Europe.
Le petit plus : les dernières pages, une petite interview de l’auteur Yann sur le contexte historique, l’histoire de Dent d’ours ou sa collaboration avec Henriet.
Elle me faisait de l’œil, alors suite à ta chronique, je note !