Le Loup des plaines – Conn Iggulden

Le loup des plaines - Conn IgguldenTitre: Le Loup des plaines
Saga: L’épopée de Gengis Khan, tome 1
Auteur: Conn Iggulden
Éditeur: POCKET
Format: E-Book
Nombre de pages: 518
Quatrième de couverture
: La pitié et la faiblesse n’ont pas leur place dans les steppes d’Asie centrale. Lorsque Yesugei, khan de la tribu des Loups, meurt sous les coups des Tatars, ses anciens compagnons en profitent pour prendre le pouvoir. À onze ans, Temüdjin est bien trop jeune pour s’opposer à ce coup de force. Impuissant, le second fils de Yesugei est abandonné avec sa famille à la merci des bêtes sauvages et du vent glacé, livré à une mort certaine. Mais c’est ainsi que se forgent les destins. Et celui de Temüdjin, hors du commun, est de devenir le plus grand conquérant mongol, le prodigieux Gengis Khan…

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Les récits d’héritiers arrogants, trop sûrs d’eux, en conflit fraternel, ça ne me botte que moyennement habituellement. Mais très vite, le joli conte de fée prend fin. Temüdjin est envoyé dans le clan de sa mère, les Olkhunuts qui détestent son père Yesugei et là, le pauvre commence à galérer tout comme cela a été le cas de son aîné Bekter – enfin, presque. C’est vraiment à partir de ce moment-là que j’ai trouvé l’histoire intéressante et les personnages prennent toute leur ampleur.

J’ai relativement bien aimé Temüdjin, mais il est loin de l’image que je me faisais de Gengis Khan. Alors, d’accord, étant jeune, c’est bien normal, il doit se former, s’endurcir, pourtant, je n’ai pas eu l’impression qu’à la fin, il soit le roc sur lequel peut s’appuyer les différents clans mongols. Je l’ai trouvé un peu faible, même si j’ai beaucoup apprécié le fait qu’il ait besoin de la présence de ses frères ou même de Jelme et son père. Ça le rend plus humain.
Arslan 1En ce qui concerne Arslan le forgeron, je l’ai vraiment beaucoup aimé. Il est calme même lorsqu’il est en totale contradiction avec le héros et parvient sans problème à faire passer sa sérénité à son khan. Le seul souci est que lorsque je lisais son nom, je voyais le Arslan de Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka ci-contre. C’était un peu énervant au final et je me suis demandée tout du long s’il y avait un lien.
Celui que je préfère est sans contexte Kachium ; il est le pendant parfait pour Temüdjin, j’ai adoré la complicité qu’ils ont dès le début, je regrette un peu que par la suite ce lien s’amenuise.
J’ai également bien apprécié Börte même si on ne la voit pas des masses au final.

Petit bémol : les méchants. Ils sont le stéréotype-même de l’expression « bêtes et méchants ». Ils sont brutaux, manquent totalement de subtilité, l’image type du barbare tout en muscle que ce soit Tolui, Sansar, Koke et même Eeluk sur qui je fondais de plus grands espoirs… dommage.

Le gros point fort : la postface. L’auteur décrit ses sources, liste les différences entre l’histoire réelle de Gengis Khan et son roman, et même quelques techniques de création d’arcs ainsi que sur les us et coutumes des Mongols -détails un peu plus vagues mais malgré tout intéressant.

Le récit est fluide, le style de l’auteur est simple et efficace : j’ai vibré avec les personnages, ai stressé pour eux, me suis énervée avec eux. J’ai vraiment adoré ce roman et je compte bien lire les prochains dans pas si longtemps que cela parce que j’ai vraiment envie d’en apprendre davantage sur ce personnage mythique qu’est Gengis Khan.

Challenge ABC2015Je passe à 17/26

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