Titre: Sans âme
Saga: Le protectorat de l’ombrelle, tome 1
Auteur: Gail Carriger
Format: E-book
Nombre de pages: 425
Quatrième de couverture: Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
J’ai vu tourner ce livre pendant un moment sur les blogs mais même si je trouvais la couverture sympathique, je n’avais pas osé tenter cette lecture. Cela fait un moment qu’une amie me parlait de la saga Le protectorat de l’ombrelle, qu’elle avait beaucoup aimé au passage, mais j’ignorais tout de cette série jusqu’à ce que je me penche dessus pour en savoir plus ; je me suis alors rendue compte que c’était ce livre, Sans âme. J’ai donc décidée de suivre son conseil et de lire ce premier volume en 2016 et j’en suis plus que ravie.
Je ne savais pas trop quoi en penser dans les premières pages pourtant, rapidement, le personnage d’Alexia Tarabotti m’a bien plue : elle est franche et ne mâche pas ses mots, elle a un côté fashion victime, une passion pour la mode et le bon goût vestimentaire tout aristocratique qui contrastent grandement avec sa façon d’être un peu brusque et son franc-parler. Je l’ai trouvée absolument géniale. Pour Lord Maccon, j’ai eu un peu plus de mal, son côté dominateur Alpha m’a un peu saoulée au début, je préférais nettement le professeur Lyall qui est plus calme, plus posé, moins rentre-dedans et qui a surtout un répondant tout sarcastique.
Finalement, la relation entre Alexia et le chef du BUR est à la fois particulière, étonnante et intéressante ; elle rend les personnages attachants, et l’histoire captivante. Et puis, ce que j’ai également apprécié, c’est que ça ne stagne pas, même si étonnamment, ça prend rapidement de l’ampleur après des années d’accointance distante et mouvementée.
J’ai également bien aimé le vampire Lord Akeldama, il est complètement barré, un original qui en sait long mais je ne m’étalerai pas sur le sujet.
En plus des personnages, le gros point fort de cette série est l’atmosphère. Ça se passe à l’ère victorienne, époque où la science fait ses premiers pas balbutiants… ce récit est emprunt d’un petit air de Steampunk sans que ce soit trop… J’ai trouvé ça parfait puisque du coup, ça conserve un brin de réalisme.
Bref, j’ai adoré ce premier tome. Lire la suite sera une obligation même si j’ignore encore quand mon emploi du temps me le permettra.
J’espère que la suite te plaira autant 🙂