Titre: Sirène
Auteur: Gaëlle Bantegnie
Illustratrice: Emmanuelle Colin
Éditeur: Marmaille & Cie
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Du fond des océans, la sirène est fascinée par les humains dont elle ne connaît que les objets qui s’entassent dans les abysses. Un jour, elle aperçoit un jeune surfeur. Un sentiment étrange l’envahit… En vacances avec ses parents, Tom n’a qu’une envie, apprendre à faire du surf. Pas très confiant, il remporte pourtant une compétition avec le sentiment étrange qu’il a été aidé… La mer, la terre, deux histoires qui se rejoignent dans un livre tête-bêche.
J’ai eu la chance d’être choisie pour chroniquer cet album lors de la dernière Masse Critique Babelio ; je remercie Babelio ainsi que Marmaille & Cie pour la confiance qu’ils m’ont accordé.
Ça fait un moment maintenant que je vois cet album tourner sur le net, j’aimais beaucoup la couverture et notamment le character design du personnage mais aussi les couleurs que je trouve chaleureuses ; je me disais que ça plairait sûrement à ma fille.
Pour l’histoire, j’avais vaguement lu qu’il y avait un surfeur dans l’album, et je me doutais qu’on aurait droit à une énième version de la petite sirène en plus moderne. Si le début commence un peu de la même manière, c’est loin d’être le cas par la suite et j’ai grandement apprécié cette dissemblance. On ne suit la Sirène que jusqu’à la moitié du bouquin, une fois au milieu, il faut retourner l’album et démarre alors le récit du Surfeur. Les deux s’entrecroisent et on vit des événements semblables relatés de manière différente.
L’histoire du garçon est plus simple et moins exotique mais particulièrement dépaysant donnant un avant-goût de vacances entre la mer, le sable blond, le surf, etc. Une impression renforcée par la couleur dominante qui est le bleu.
Ce n’est pas courant comme façon de faire et c’est très original, d’autant que suivant un coup la Sirène puis le Surfeur, les petits garçons comme les fillettes peuvent s’identifier à l’un comme à l’autre – et ça s’est ressenti lorsque j’ai fait la lecture aux enfants.
Les illustrations m’ont beaucoup plu ; l’apparence des personnages est aussi sympathique que sur la couverture, des têtes plus grosses que le corps à la façon manga et toutes en rondeur, leurs cheveux sont fluides et suivent le mouvement de l’eau ou du vent, les queues de poissons sont merveilleusement onduleuses. Un plaisir de s’arrêter sur chaque planche.
J’ai adoré cet album grâce aux dessins mais surtout au principe des deux histoires imbriquées tout en étant séparées.
On a passé un excellent moment et les enfant ont autant aimé que moi.