Titre: Vérités
Saga: Magic 7, tome 4
Auteur: Kid Toussaint
Illustrateurs: Kenny, Upchurch, Raapack, Ers, Bodart, Evenhuis, Clarke, Beroy
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverture: Léo passe ses vacances chez son père. Dans la bibliothèque, il découvre des ouvrages qui lui révèlent l’origine secrète des mages !
Des connaissances bien utiles pour les sept amis qui se préparent à affronter… la Bête !
Magic 7 est une BD jeunesse que je suis depuis les premières publications dans le Spirou Magazine et dont je vous parle depuis et ce, pour deux raisons évidentes :
-la première étant qu’elle a été créée et scénarisée par un ami, Kid Toussaint.
-la seconde étant pour la qualité de cette série que j’apprécie énormément – il en va de même pour mon homme qui est pourtant bien plus difficile que moi.
Je redoutais énormément ce quatrième tome, pour une raison toute simple et qui saute aux yeux dès qu’on le feuillette : les dessinateurs changent tout au long du récit. J’étais habituée aux illustrateurs attitrés et je craignais un changement déroutant.
Au final, mes craintes n’étaient en aucun cas justifiées, bien au contraire.
On découvre en même temps que Léo l’origine des sept et pour chaque passage, un dessinateur différent ; ça rend super bien et surtout, ça ne coupe nullement le récit, c’est cohérent avec le principe de passer d’un personnage à un autre.
En lisant le résumé, on pourrait penser que ce quatrième tome répond à bon nombre de questions qu’on se posait jusqu’à présent, bon, c’est quand même un peu le cas, mais les réponses amènent énormément d’autres interrogations et notamment une importante : le passé va-t-il se reproduire une fois de plus ?
On en apprend également un peu plus sur le père de Léo mais également sur ceux d’Alice et de Milo, des révélations étonnantes et plutôt inattendues pour certaines. Ce qui ne devrait plus me surprendre dans les BD de Kid… mais si, toujours.
Au niveau de l’ambiance, on dénote également une subtile différence par rapport aux précédents : le ton est un peu plus adulte, principalement parce qu’on plonge dans un temps aussi ancien que troublé, une atmosphère renforcé par des illustrations plus mâtures pour bon nombre de planches.
Il y a toujours un côté drôle et insouciant notamment quand on se retrouve du côté des acolytes de Léo : Farah, Hamelin, Lupe et compagnie, mais comme on ne les voit pas des masses, cela passe au second plan.
L’auteur a malgré tout conservé une anecdote amusante histoire de couper un peu le dramatique de la situation : j’ai beaucoup ri quand l’Alchimiste demande de l’aide au devin.
J’avais adoré les deux précédents, mais pas autant que celui-ci : comme pour le premier, c’est un coup de cœur. Et cela ne m’étonne pas que cette série remporte bon nombre de prix (prix du scénario des écoles d’Auch, prix de la jeunesse au Festival BD de Rouans et au festival BD d’Anzin-Saint-Aubin, prix de la série au festival Bulle d’Océan de Rochefort).
Maintenant, j’ai hâte de voir ce que le cinquième tome nous réserve.