Féérie, tome 1 : La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains – Catherynne M. Valente

Titre: La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains
Saga: Féérie, tome 1
Auteur: Catherynne M. Valente
Éditeur: Balivernes
Nombre de pages: 256
Quatrième de couvertureSeptembre est une jeune fille qui aspire à l’aventure. Quand elle est invitée en Féérie par le Vent Vert et le Léopard des Petites Brises, bien sûr, elle accepte. Qui ne le ferait pas à douze ans ? Mais Féérie est dans la tourmente, sous le règne écrasant d’une Marquise maléfique.
Cheminant en compagnie d’un vouivre amoureux des livres et d’un étrange garçon bleu, presque humain nommé Samedi, elle perdra : son ombre, sa chaussure, son cœur et bien sûr son chemin. Mais dans l’aventure, elle trouvera le courage, l’amitié, une cuillère un peu spéciale et bien plus encore. Elle seule détient la clef qui rétablira l’ordre et le bonheur en Féérie…
Il n’y avait pas eu de monde si envoûtant, de personnages si originaux depuis Alice au pays des Merveilles ou le pays d’Oz. L’héroïne grandit au cours de cette aventure. Septembre est intelligente et très logique avec pourtant une forme de naïveté que nous voudrions garder toute notre vie, dans un monde plus complexe qu’il n’y paraît où tout n’est pas que soleil et magie.

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque. Je l’ai vu tourner il y a déjà quelques temps et les différents avis m’ont donné envie de m’y essayer. Avant de me lancer, je l’ai feuilleté : je trouvais les illustrations à la Benjamin Lacombe assez sympathiques et les titres comme la Vouivriothèque ou la maison sans prévenir m’ont bien plu. J’avais donc grandement hâte de commencer ma lecture. Malheureusement, je n’ai pas accroché.

J’ai trouvé que l’histoire manquait d’un fil conducteur. Imaginez :
On suit Septembre, que le Vent Vert embarque avec lui vers un pays imaginaire et ce, sans aucune raison ! Une fois à la frontière, lui ne peut guère passer suite à un problème de visa, quant à la fillette, elle traverse quand même. Pourquoi ? Aucune idée mais elle y va. Elle n’a aucun but, ne sait pas où aller mais ce n’est pas très grave, elle poursuit sa route vers nulle part.
Elle rencontre alors trois sorciers et comme elle n’a rien à faire, elle décide de risquer sa vie pour récupérer la cuillère de l’une d’elle qui est aux mains de la super vilaine du pays, la Marquise. Elle rencontre d’autres personnages comme le Vouivre (oui, le, vous avez bien entendu) et poursuit sa route.
Elle a enfin une mission mais elle n’y croit pas et personnellement, je n’y ai cru à aucun moment, elle n’a pas fait de cette quête la sienne.
Et c’est ce qui pose problème, ça sonne faux.

Dans la manière dont c’est écrit, j’ai souvent eu la sensation d’être dans un pseudo Alice aux pays des merveilles, en nettement moins bien : une histoire burlesque et absurde, une impression amplifiée par le manque flagrant de motivation qui ferait avancer l’héroïne.
Le seul personnage que j’ai apprécié est le Vouivriothèque jusqu’à ce qu’il entame le voyage avec Septembre. Après cela, il perd un peu de son intérêt… du moins, il n’en avait pas suffisamment pour me pousser à continuer mon calvaire.

Du coup, j’ai abandonné ce bouquin à 30% soit 76 pages de souffrance et d’ennui mortel. Bref, j’ai détesté cette lecture.

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