Titre: Innocents
Auteur: Laure Allard d’Adesky
Éditeur: Art en mots
Format: Ebook
Quatrième de couverture: Enfants, bibliothécaire, mamie gâteau, vendeuse de glaces ou animaux de compagnie… Nous avons tous dans notre entourage des êtres d’apparence innocente. Dans ce recueil de nouvelles fantastiques ces figures rassurantes ne le sont pas tant que ça.
La première chose qui saute aux yeux, c’est la couverture. Je la trouve magnifique, elle annonce la couleur : un personnage d’apparence innocente qui cache bien son jeu.
Je regrette presque de l’avoir en ebook parce que ma liseuse est en noir et blanc et qu’elle perd vachement de son charme ainsi.
Ce recueil comporte dix nouvelles : Le condamné, Le diable en sabot, Le réveillon des orphelins, L’éclipse d’Halloween, Maman, Le chat, Adèle, Mamie Gâteau, La Bibliothécaire, Le ruban noir.
Pour une raison évidente, je ne donnerai pas de résumé : que ce soit les titres des histoires ou la quatrième de couverture, ils en disent bien assez longs.
Chaque héros est différent que ce soit de par leur caractère, par leur vie quotidienne ou par leur métier. Ils n’ont rien en commun si ce n’est qu’ils ne sont pas aussi innocents que ce qu’ils semblent l’être.
Chacune des nouvelles est rondement menée : certaines ont une fin surprenante (le condamné, le diable en sabot), d’autres sont davantage prévisibles (le chat, mamie gâteau), d’autres encore nous laissent totalement dans le flou quant à la chute (la bibliothécaire), mais dans tous les cas, elles sont plaisantes et addictives au point que j’ai eu beaucoup de difficultés à m’arrêter, je mourrais littéralement d’envie de voir ce que l’auteure nous réservait dans le récit suivant.
J’ai été surprise par cet ouvrage. Je n’en suis pas au premier roman de Laure Allard d’Adesky mais c’est indéniablement mon préféré ; habituellement, ses histoires sont plutôt fraîches, légères et enlevées, ce qui n’est pas possible là, vu le genre horrifique. Et pourtant, l’auteure excelle : elle a un talent fou pour instaurer l’ambiance voulue et nécessaire à ses récits, qu’ils soient courts ou plus longs.
C’est un énorme coup de cœur pour ce recueil que j’ai dévoré en quelques heures tant j’ai aimé.
Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Eckeltricité – un livre numérique – 20×2 = 40 points