Titre: A Mélie, sans mélo
Auteur: Barbara Constantine
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 249
Quatrième de couverture: Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie ! Durant tout l’été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique… Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !
Ça fait longtemps que je voulais le lire, mais comme souvent, je repoussais sans réelle raison. J’ai donc profité de l’item éphémère Limite d’âge du challenge Tournoi des 3 Sorciers pour le sortir de ma Pile à Lire.
Cette lecture était ce que j’en attendais et espérais : facile à lire, agréable, frais, un vrai régal.
Mélie reçoit sa petite-fille de dix ans, Clara, pour les vacances d’été. Elles ne vivent pas en huis-clos, d’autres personnages partagent leurs journées. Marcel, le meilleur ami du défunt mari de Mélie, qui lui répare tout ce qu’elle casse (et des fois, exprès). Pépé, le concierge de la maison de retraite de Marcel, qui joue entre autre les chauffeurs auprès des résidents. Fanette, la mère de Clara. Gérard, médecin de Mélie et ami de sa fille. Antoine, le petit copain de Clara. Bello le parrain de cette dernière, etc.
On découvre leurs vies qui s’entremêlent, mais également celles qu’ils ont hors de ce petit groupe.
Le gros point fort de ce livre n’est pas le récit de ce que vivent les personnages parce que les passages contés sont ceux de la vie quotidienne, mais les protagonistes sont touchants, leurs actions sont terriblement humaines. Sans compter que le style d’écriture de l’auteure est plaisant, elle mélange narration extérieure et pensées ou souvenirs des personnages de manière tout à fait naturelle et ça m’a beaucoup plu.
J’ai eu beaucoup de mal à écrire cette chronique principalement parce qu’il ne se passe pas grand chose de plus que l’ordinaire. Pourtant, j’ai adoré cette lecture.
Le récit était fluide, captivant de par sa simplicité et sans prise de tête, avec des personnages attachants. J’ai passé un excellent moment, j’ai souri souvent et par moment, les larmes me sont montées aux yeux d’émotions.
Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Item éphémère : Limite d’âge – Un livre où le héros a plus de 17 ans – 80 points