Titre: Quand les anges méritent de mourir
Auteur: Ena L
Éditeur: Sharon Kena
Nombre de pages: 345
Quatrième de couverture: Paris Février 2040.
Dans le métro Destiny s’inquiète d’entendre un étrange Tictac. Arrivée à Châtelet, tout explose dans un méga attentat qui décimera Paris dans sa totalité.
L’œuvre de ceux qu’on appelle « les Anges du chaos ». Depuis deux ans, ils éliminent les plus grandes villes du monde entier. Sans distinction de races ou de religions. Sans la moindre revendication ni explication.
Par un miracle qu’elle ne s’explique pas, Destiny est retrouvée vivante, avec quatre jeunes gens. Quatre anges du chaos, considéré comme une criminelle vouée à la peine de mort. Destiny n’aura pas d’autre choix que de suivre les anges dans leur fuite.
C’est une course contre la montre qui s’engage pour Liam Mayer, un inspecteur prêt à tout pour retrouver ces anges tombés du ciel, et dont la trop grande implication n’est pas sans raisons…
C’est une course à la survie qui débute pour Destiny, et une plongée vers l’enfer.
Quand j’ai commencé cette lecture, je ne savais pas trop à quoi m’attendre… Une chose est sûre, pas à ça. Ce fut une très agréable surprise.
Destiny est dans le métro lorsqu’une bombe surpuissante explose. La jeune femme se réveille à l’hôpital, toujours en vie et comprend, à la façon dont le personnel soignant et les enquêteurs de la BIAT la traitent, qu’elle est considérée comme terroriste.
Lorsque le fou Craft lui propose de s’évader avec quatre autres suspects, elle accepte dans l’espoir de pouvoir aider la police à démanteler l’organisation des anges du chaos de l’intérieur. Elle est loin d’imaginer la descente aux enfers qu’elle va vivre dans leurs laboratoires.
J’ai relativement bien aimé les personnages, certains plus que d’autres et quelques uns plus tardivement que d’autres. Dans l’ensemble, ils sont sympathiques. J’ai une nette préférence pour Liam parce que j’ai moins de mal à m’identifier à lui avec son caractère de cochon et sa grognonitude.
Destiny est chouette, mais elle est trop gentille et surtout trop pleine d’entrain.
Ce n’est pourtant pas le caractère des héros qui m’a tant plu, c’est leur façon d’être, leur attitude. On sent l’inspiration manga. Tout au long de ma lecture, j’ai eu l’impression de voir un animé : c’est surtout flagrant dans la manière de se mouvoir de Craft, mais il est loin d’être le seul qui m’a donné cette sensation.
J’ai vraiment apprécié la plume de l’auteure, elle est fluide et captivante. Je me suis plongée sans aucun souci dans l’univers inventé et je n’ai eu aucun mal à imaginer chacune des scènes gores.
Pour moi, le seul bémol, c’est la réaction de l’héroïne à chaque torture endurée. Elle parvient à se dissocier de son corps et observe son supplice de manière trop neutre à mon goût. Je pense que c’est aussi la raison pour laquelle je ne me suis pas autant attaché à Destiny que ce que j’aurais dû.
Autre détail qui ajoute vachement au récit : la playlist. Elle nous est proposé dès le début, mais en ce qui me concerne, j’ai préféré lancer les chansons au fur et à mesure qu’elles sont citées dans l’histoire. Et j’ai trouvé ça très plaisant de découvrir l’univers musical de Ena L.
J’ai adoré cette lecture et je suis à la limite du coup de cœur.