Titre : Et puis, Paulette…
Auteur : Barbara Constantine
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 320
Quatrième de couverture : Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…
Ça fait très longtemps que je voulais lire ce livre. J’avais prévu de le faire cet été, mais sans surprise, je n’ai pas réussi… ce n’était que partie remise.
J’ai donc profité du Pumpkin Autumn Challenge avec son menu « il suffit de se souvenir de rallumer la lumière » pour le sortir de ma Pile à Lire. Pour avoir déjà lu À Mélie sans mélo du même auteur, je savais que je passerais par toute une palette de sentiments : des rires aux larmes, avec toutes les nuances qui mènent des uns aux autres.
Ferdinand vit dans une grande ferme, seul depuis que son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants ont déménagé… et la solitude lui pèse. Un jour qu’il rentre, il trouve dans la rue le chien de sa voisine Marceline, il raccompagne l’animal et fait la connaissance de sa maîtresse, une gentille vieille qui cultive et vend ses légumes au marché, aidée de son âne Cornelius. Les deux vieux ne s’étendent pas trop et d’ailleurs leur conversation est celle d’un sourd tellement ils ne se comprennent pas.
Quelques jours plus tard, un orage s’abat sur la région, Ferdinand découvre, avec ses petits-fils, que le toit de Marceline fuit. Il finit par lui proposer de l’héberger le temps qu’elle fasse réparer sa masure.
C’est le début d’une chouette histoire : un élan de solidarité formidable. Ce ne sera pas la seule personne à qui il va ouvrir sa porte.
J’ai aimé chaque personnages, peut-être un peu moins Muriel et Hortense que les autres. Ils sont attachants chacun à leur manière. Ce n’est pas difficile, ils sont bien dépeints. La plume de l’auteure y est pour beaucoup : quand elle nous conte les aventures d’un des personnages, elle le fait parler à travers la narration dans un style propre à chacun… un récit plus oral qu’écrit et cela rend la lecture tellement fluide et rapide que c’en est un plaisir. D’ailleurs, beaucoup trop rapide à mon goût… j’ai essayé de ralentir autant que possible mon rythme, mais même en prenant mon temps, je n’ai pas réussi à faire durer plus que nécessaire.
J’adore la relation que les personnages entretiennent : l’amitié de longue date entre Ferdinand et Guy, l’amitié naissante avec Marceline, le lien filiale entre les sœurs Lumière,…
Je suis triste d’avoir quitté la ferme de Ferdinand, je suis tenté d’aller faire un tour sur le site solidarvioc.com – ou un truc du genre – pour prolonger le plaisir de passer encore un peu de temps avec les héros de cette histoire.
C’est un gros coup de cœur pour cette lecture.
Automne douceur de vivre
Il suffit de se souvenir de rallumer la lumière (Feel Good/ Santé mentale/ Émotion)