La montagne qui m’a sauvée – Lauren Wolk

Titre : La montagne qui m’a sauvée
Auteur : Lauren Wolk
Éditeur : L’École des loisirs
Nombre de pages : 464
Quatrième de couverture : La Grande Dépression contraint la famille d’Ellie à quitter sa maison en ville et de recommencer à zéro, au cœur des forêts sauvages de la toute proche montagne aux échos. Là-bas, Ellie se découvre un profond amour pour la nature. Surtout, elle y retrouve une force et une liberté plus que bienvenues, après qu’un accident a laissé son père dans le coma. Un accident pour lequel Ellie a été injustement tenue responsable. Déterminée à ramener son père parmi les vivants, la jeune fille se lance dans une expédition pour rejoindre le sommet de la montagne. Une femme y vivrait. Surnommée « la sorcière », elle posséderait d’extraordinaires secrets de guérison. Mais la sorcière et la montagne ont encore beaucoup d’histoires non racontées à révéler à Ellie. Et, avec elles, une nouvelle chance de bonheur.

J’ai mis un temps fou pour lire ce roman, non pas parce qu’il ne m’a pas plu, bien au contraire, mais je n’avais ni la latitude ni l’énergie pour lire. Habituellement, j’avance pendant mon trajet en transport en commun, mais comme il était trop gros et trop lourd, il est resté à la maison.

La famille d’Ellie est contrainte de quitter la ville. En effet, la crise de 29 a frappé et le métier des parents (tailleur pour le père et prof de musique pour la mère) sont devenus non essentiels.
Ils s’installent je-ne-sais-plus-oú, mais au pied de la montagne. Si Ellie s’y épanouit, ce n’est pas le cas de sa mère et sa sœur Esther.
La vie se complique davantage et devient encore plus difficile après l’accident du père.

J’ai adoré les personnages, surtout celui d’Ellie. Elle est attachante. J’ai apprécié qu’elle protège sa sœur et son frère, même si ça signifie qu’elle prenne sur elle la responsabilité d’un acte dont elle est innocente. J’avoue que je n’aurais pas eu sa gentillesse… enfin, pas aussi longtemps.
J’ai tout autant apprécié Larkin ou la harpie. Heureusement qu’ils sont là pour notre héroïne.

C’est un livre jeunesse et ça se sent, mais j’avais besoin de ça. Et puis, ça ne m’a pas empêchée d’être happée par le récit, imprégnée par l’atmosphère un brin sauvage. Y a un vrai contraste entre la montagne et les familles qui se sont installées à son pied.

Les chapitres sont très courts, donc il y en a beaucoup. J’ai apprécié ça puisque ça m’a permis de lire tous les jours avant de me coucher, et pas forcément longtemps si j’étais fatigué. Donc bonne pioche.
En conclusion, j’ai adoré cette lecture.

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