Second volet des Annales du Disque-Monde, le huitième Sortilège est relativement égal au premier tome de Pratchett, c’est-à-dire relativement inégal narrativement parlant. J’ai mis beaucoup de temps à le lire et à le finir; après avoir terminé la huitième couleur, j’avais de suite enchainé sur le bouquin suivant, malheureusement, j’ai eus du mal à accrocher au début, donc j’ai trainé, trainé… Et je l’ai même abandonné un temps, me disant que je le reprendrai lorsque je serai d’humeur. Et ce temps est arrivé il y a peu. Bien entendu, j’ai dû reprendre en diagonale un bout du bouquin, mais j’ai réussi… Et si le début était laborieux, la fin était épique et beaucoup plus intéressante. certes, il y a eut des moments très vivants, bon nombre de phrases mythiques, certains passages et surtout discours très drôles. Si j’ai commencé sur une note plutôt négative, j’ai terminé le bouquin sur une note positive et je lirai probablement le troisième tome lorsque le temps s’en fera sentir. J’essaie de me faire une idée globale sur ce tome, mais je n’y arrive pas vraiment, ça reste très superficiel, mais sûrement est-ce dû à mon état d’esprit très apathique en ce moment…
Résumé: Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps, réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants? Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse.
Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort…