Titre: Arbres, un voyage immobile
Réalisateurs: Sophie Bruneau & Marc-Antoine Roudil
Année de sortie: 2002
Durée: 55 minutes
Synopsis: « Arbres » raconte l’histoire de l’Arbre et des arbres. Le film part des Origines puis voyage à travers le monde des arbres et les arbres du monde. Il évoque les grandes différences et les petites similitudes entre l’Arbre et l’Homme avec l’idée prégnante que notre relation à l’Arbre s’inscrit toujours dans un rapport au monde. De la Namibie en Californie, en passant par Madagascar, l’Afrique du Sud et l’Europe, « Arbres » est un parcours dans une dimension où l’on rencontre des personnages extraordinaires: baobab, sequoia, pin de Bristlecone, dattier, platane mais aussi arbre étrangleur, arbre qui marche, arbre timide, arbre fou…
J’ai regardé ce film documentaire en deux fois avec les enfants. Je n’ai malheureusement pas pu le voir en une seule fois parce que les plus jeunes (6 ans) ne tenaient pas en place. Pour le grand de 9 ans, il a juste adoré, n’a pas bronché et s’est trouvé captivé par le sujet, d’autant qu’il en avait parlé avec son enseignant en ce début d’année.
J’avoue que c’est un film particulièrement intéressant, mais il faut bien le dire un peu lent. On retrouve pas mal d’images de différents arbres, peu de dialogues mais surtout pas suffisamment pour que les plus jeunes restent attentifs jusqu’au bout.
J’ai trouvé certaines images très belles et très fortes mais le filtre des images ainsi que la voix du narrateur font très années 80 pour une bonne partie du documentaire. J’ai été drôlement surprise de voir qu’il avait été fait en 2002. Je présume que certaines images sont plus anciennes et que le film a été monté avec.
Le texte mêle explications scientifiques, contes et textes poétiques. J’ai appris pas mal de choses, ai été surprise par certains « comportements » végétaux que ce soit celui du palétuvier ou du figuier étrangleur.
Les enfants ont d’ailleurs été grandement marqués par l’histoire du Baobab que Dieu a retourné pour qu’il voit plus son reflet dans l’eau, le palétuvier qui avance de plusieurs mètres par an, etc… Ils m’en ont parlé régulièrement chaque fois qu’on discute des arbres.
Il dure environ 55 minutes, mais c’est étonnamment court. J’étais perplexe en le visionnant, je redoutais qu’il soit ennuyeux, après tout, les arbres n’ont rien de passionnants, et pourtant, il aurait pu être encore plus long, j’en aurai savouré chaque image dépaysante, chaque phrase poétique. Bref, j’ai beaucoup aimé.