Le Parfum – Patrick Süskind

Résumé: Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre qui lui n’aurait pas survécu. Mais Grenouille n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et de vêtements et son âme n’avait besoin de rien. Or, ce monstre de Grenouille, car il s’agissait bien d’un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l’univers, car ” qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes “.
C’est son histoire, abominable… et drolatique qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.

Décevant. Horriblement décevant.
Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour lire, mais je me suis accrochée. Maintenant que j’ai fini, je regrette de m’être acharnée pour un tel résultat. J’ai vraiment la sensation désagréable d’avoir perdu mon temps. Ne reste que le sentiment de soulagement d’avoir fini pour passer à autre chose.
Dans la suite, je détaille partie par partie ce qui m’a plut ou déplut, donc peut-être à éviter si vous ne l’avez pas lu ou voulez le lire par la suite.
Décevant, je l’ai déjà dit. Pourtant, ça avait bien commencé. La première partie était telle que je me l’imaginais: la naissance d’un être effrayant, son évolution à travers un monde qui ne lui ressemble pas et qui craint sa monstrueuse différence. Ça reste sobre au début, mais on sent bien qu’à mesure qu’on avance dans les chapitres, ce sera davantage développé. On apprend à connaître les personnages qui gravitent un temps autour du protagoniste et qui l’aident à survivre où à développer ses talents. Ok, je me serais bien passé des 5 chapitres  et de la trentaine de pages qui décrivent le maitre parfumeur, C’aurait très bien pu tenir en 1 chapitre et en une dizaine de pages maximum, mais non, tant pis !. Bon, j’en prends mon parti, ce n’est pas très grave finalement parce que c’est quand même un personnage important mais alors quand on arrive à la fin de la première partie pour apprendre qu’on en entendra plus parler, on a juste l’impression d’avoir perdu son temps. Mais comme j’ai dit que j’en prenais mon parti, voyons les choses positivement: c’est comme dans la vie, on croise des gens qui nous apportent des choses où qui ne nous apportent rien, et un jour, ils disparaissent de notre vie et on ne regrette pas forcément de les avoir croisé, là, c’est pareil.
On arrive enfin à la seconde partie. Juste une envie de me pendre. J’ai lu les pages les unes après les autres en me demandant quand est-ce que ce délire finirait. Bon, finalement, j’en suis arrivée à bout en me disant que la finalité de cette partie-là était que Grenouille -le personnage principal- avait fini par se découvrir un peu plus et surtout découvrir son manque d’odeur, et l’horreur que cela provoque chez les autres, mais aussi chez lui. Bref, ça n’a été totalement une si grande perte de temps: S’il y a bien un moment important dans la vie du personnage, c’est bien celui-là.
La troisième partie: on replonge rapidement dans le monde humain avec l’arrivée de Grenouille dans le sud. Et là, c’est redevenu aussi bien que dans la première partie avec l’apprentissage de nouvelles techniques de parfumerie et le perfectionnement de son art et talent de parfumeur. O en vient ENFIN au moment tant attendu et annoncé dans le résumé: ce monstre de Grenouille […] entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l’univers, car ” qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes “. Bref, depuis  le début, on sait très bien qu’il va finir par s’approprier une odeur envoutante humaine et il commence par les animaux, forcément, il faut bien commencer quelque part. Mais alors que cette tentative aurait dû être le summum de cette histoire abominable avec une plongée dans les sentiments inhumains qui animent le protagoniste, ben non ! On a juste les faits purs et durs. Pas grave, je me dis que l’auteur réserve cela pour les meurtres humains… Non plus, là, c’est mieux de couper court, de nous sortir complétement de l’histoire, de nous raconter très superficiellement l’épouvante qui habite la populace environnante, de nous conter très froidement les mesures prises par les habitants, etc… De temps en temps, on a droit à un retour vers le personnage principal, mais ça reste très superficiel.

Décevant. Je n’ai rien d’autre à ajouter.

4 réflexions sur « Le Parfum – Patrick Süskind »

  1. Je l’ai lu quand j’étais au lycée : on avait fait une étude livre / film et personnellement, j’avais beaucoup aimé. C’est peut être parce que tu t’attendais à autre chose et non pas parce que le livre est mauvais que tu n’as pas aimé.

  2. j’ai bien aimé malgré quelques longueurs ! C’est très original et je trouve que l’auteur à réussi à créer une espèce de fascination étrange pour Grenouille.

  3. Ahhhh!!! Attention, je n’ai jamais dit qu’il était mauvais.
    D’ailleurs, on ne me lira que rarement dire qu’un livre est mauvais.
    Je n’ai peut-être pas assez nuancé mes propos: j’ai trouvé tout le descriptif des odeurs absolument génial, l’histoire va crescendo avec quelques petites pauses pour faire baisser la pression et même si ça coupe un peu, ce n’est pas dramatique. Je reproche surtout à l’auteur qu’au moment où il aurait dû finir en montrant tout son art et aller au bout du truc pour que la pression lâche progressivement, il s’est caché sur les retombées et craintes de la populace et ça casse tout… Je vais être crue mais je compare un peu ça à un orgasme loupé, arrêté trop tôt; ben là, c’est pareil!

  4. Bonjour,

    J’ai vu le film, et j’ai bien aimé ! Habituellement, les livres sont cent fois mieux que les films, visiblement dans ce cas là, c’est le contraire !!!

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