Résumé: Un mari amorphe au chômage qui préfère passer sa vie devant la télé, un fils tantôt gay tantôt pas, un autre stupide et carrément voleur, une fille effeuilleuse pour arrondir ses fins de mois… sans oublier un beau-père accro aux joints et vaguement pervers : voici le lot quotidien de Mirta Bertotti, 52 ans, vivant à Buenos Aires. Venant de découvrir les “bienfaits” d’Internet, celle-ci tient un blog et raconte pour le meilleur et pour le rire la vie complètement chaotique de sa famille déjantée. Comme une immersion dans un film d’Almodovar, le coté “trash” des Simpson en plus!
Je l’ai commencé il y a peu… je ne l’ai pas fini, je ne le ferai jamais. Les cinquante premières pages passent à peu près et encore, même si je cherche toujours cette sensation d’immersion dans un film d’Almodovar, sensation que je n’ai absolument pas trouvé. La suite, c’est juste pas possiblez, pas du tout et plus j’avançais et ça passait de moins en moins. J’ai dû arriver à la page 80 avant de le fermer n’en pouvant plus du tout des termes désobligeants comme pédés servis à toutes les sauces; ne parlons pas des super phrases genre: “je ne suis pas raciste mais…” oh, non, t’es pas du tout raciste, mais du tout, vieille conne, juste pleine de préjugés sur ce que sont ou ne sont pas tes compatriotes boliviennes, paraguayennes, ou autres… Ne parlons pas des fantastiques mots d’amour que lui susurre son homme à grands coups de torgnoles et d’anticompliments et des connasses par-ci, des grosses vaches par-là.
Après, quand j’en lis les avis sur le net genre: “manque d’humour s’abstenir” ou “j’étais pété de rire du début à la fin”. Mouais, je trouve que ça fait peur. Indéniablement, il y a des degrés de misère dans la littérature: assurément, celle de l’époque est supportable, celle de Gervaise conté par Zola est splendide… celle de Mirta Bertotti est absolument inintéressante et inepte -sachant que ce mot est bien trop soutenu pour ce truc censé être un livre, bêbête aurait autant fait l’affaire. Ce n’est ni plus ni moins que de la téléréalité en livre, pour moi, aussi pauvre intellectuellement parlant que des programmes genre la vie des KDchiant. J’ai bien conscience que dit comme cela, ça a un côté snob. Mais j’estime lire suffisamment de tout -des classiques, des romans modernes, des romans français, asiatiques, etc…- et être assez ouverte pour pouvoir me montrer ignominieusement critique -et encore, là je me trouve zen. Mais alors ça, j’oserai même pas le classer dans un quelconque registre littéraire. Ca mérite juste de passer à la benne.
Je sais que je suis difficile en ce moment et que les événements avec mon chat ne m’aident pas à être tolérante. Je suis hyper émotive depuis qu’il est mal, je peux fondre en larme rapidement et sans vraie raison en ne pensant qu’à lui ou avoir envie de tout casser, et ce con de bouquin m’a juste donné envie de fracasser tout le monde. Chaque fois que j’y pense, j’ai une boule de rage qui monte. Je vais le jeter dans un coin, passer à autre chose et me sentir mieux!