Ça fait un moment qu’il faudrait quand même que je vous parle de mon chat ! Parce qu’après tout, ce site tourne autour de mon univers et qui plus que lui gravite autour de moi ?
Jusqu’à présent, j’en ai peu voire pas parlé, je le gardais comme un petit trésor qu’on cache, trop précieux pour l’étaler au grand jour. Oui, avec lui, je suis presque aussi timbrée que Gollum avec son préciiiiiieeeuuuuxxxx, si ce n’est que je ne le cache pas à tous, bien entendu mes proches et mes amis le connaissent et savent l’importance que cette petite boule de poil a pris dans ma vie. Mais voilà, ce week-end, j’ai failli le perdre, et j’ai réalisé que le jour où il partirai, je serai au trente-sixième dessous, j’en parlerai probablement sur ces pages, mais la plupart d’entre vous ne comprendront peut-être pas l’importance qu’il avait pour moi parce que je n’en ai jamais parlé.
Lorsque je suis allée le chercher à la SPA, il avait 10 mois. Il était dans une grande cage avec plus d’une vingtaine d’autres chats. A chaque fois qu’il passait à leur portée, il se prenait un coup de patte. Son pelage était criblé de trous. Tout petit et chétif, il venait se frotter à chaque visiteur espérant être enfin adopté (enfin, de ce que m’en a dit la personne qui s’occupait de ces animaux). Ce jour-là, j’aurai pu en choisir un autre. Un chartreux semblait bien m’apprécier et se frottait à mes jambes. Il était un peu plus vieux que Polo (mon chachat) et avait un magnifique pelage touffu et bleuté. Je l’ai trouvé super beau, mais je me suis dit qu’il n’aurait aucun mal à trouver une famille. J’ai donc opté pour celui qui ressemblait davantage à un petit rat tout noir. J’ai pensé qu’il avait autant besoin d’affection que moi.
Attention, je ne m’estime pas malheureuse, j’ai une famille qui m’aime, des amis toujours présents lorsque j’ai besoin d’eux et qui m’ont prouvé plus d’une fois que je comptais pour eux -ce qui est réciproque, rappelons-le, mais j’ai constaté au contact de mon chatounet que j’avais un fort besoin d’amour inconditionnel et ça, il me le rend autant que je le lui rends. Je suis absolument dingue de lui et c’est réciproque: on passe des heures ensemble, il dort à mes côtés, même si depuis quelques jours, c’est un peu moins 🙁
C’est aussi grâce à ce chat que j’ai obtenu mes lettres de noblesse forumversiales et surtout mon surnom de Traitresse Chatophile. A l’époque, lorsque j’ai rejoins le forum Panini sous le pseudonyme de Psylook -oui, c’est là que je suis née sur la toile- je parlais beaucoup de mon chat que j’aimais, au point que, très vite, je reçus ce qualificatif de Chatophile. Qu’est-ce qu’ils ont pu me charrier sur mon affection inconditionnelle pour mon/les chat/s -ce qui ne m’a jamais déplut ^^. Pour le Traitresse, en résumé, on m’avait embarqué dans une équipe la K-Rot Team, si mes souvenirs sont bons, sans rien me demander et ça ne m’avait pas plut, je les ai donc trahis à la première occasion pour rejoindre la Team X, faisant ainsi prendre un avantage considérable à ma nouvelle équipe de super-héros. Et bien entendu, tout cela conté lors de fanfics de notre cru. Fanfics que j’ai perdu il y a un long moment dans le décès prématuré d’un de mes disque-durs et pas moyen de les retrouver… Dommage.
Bref, pour en revenir à mon Polo, je pourrai en parler des heures et des heures sans en écluser le sujet. Parfois, je me dis qu’il est pire qu’un chien: il me suit partout, vient me chercher lorsque je tarde à le rejoindre dormir, il râle lorsque je ne m’installe pas assez vite de façon à ce qu’il puisse se poser sur mes jambes. Lorsque je suis malade, il reste avec moi, patient, immobile, silencieux, chauffant pour faire tomber ma fièvre, me réchauffant lorsque j’ai froid, etc… Et depuis qu’il est malade, c’est moi qui vais le chercher, qui le porte, le cajole, lui donne la becquée à la pipette et reste avec lui lorsque je le sens mal…
Certes, il y a eu une coupure entre lui et moi lorsque mes enfants ont commencé à marcher, j’avais moins de temps à lui consacrer. Mais depuis 3 ans, notre relation était redevenue ce qu’elle était à la base: très fusionnelle.
Il a 14 ans, je sais bien qu’il commence à se faire vieux et que je devrais me faire une raison, mais je n’y arrive pas: lorsque je le perdrais, je perdrais une partie de moi…
Déjà 14 ans ? :S
Ca fait du bien quand la loose nous lâche, hein, copine ?