Titre: Pluto 1
Auteur: Naoki Urasawa & Osamu Tezuka
Éditeur: Big Kana
Nombre de pages: 186
Quatrième de couverture: Le très puissant robot Mont-Blanc a été détruit sans que l’on sache par qui ou par quoi. Au même moment, un des cadres de groupe de défense sur les lois sur les robots est assassiné…
Deux affaires sans relation apparente… ? Pourtant, sur les lieux du crime, c’est le même ornement en forme de cornes qui a été retrouvé.
Le meurtrier est-il un homme ou un robot ?! Selon les lois sur les robots, c’est impossible, les robots ne peuvent s’attaquer aux hommes. Voilà une affaire sans précédent, étrange et compliquée et c’est l’inspecteur-robot Gesicht qui en est chargé ! Gesicht ne va pas tarder à découvrir l’objectif du meurtrier : éliminer les sept robots les plus forts du monde… dont lui-même, Gesicht, fait partie !
Je viens de terminer le premier tome de Pluto. J’avais déjà lu du même auteur 20th Century Boys et Monster, deux mangas cultes pour moi. Du coup, je redoutais relativement celui-ci. De plus, quand j’ai vu sur la couverture que cette œuvre était basée sur l’histoire d’Astro Boy, mes poils se sont hérissés. Non pas que je n’aimais pas Astro Boy bien au contraire, c’était quand même une série qui a bercé mon enfance (oui, je sais, ça commence à dater -_-‘) mais je sais qu’à l’heure actuelle, ça a pris un sacré coup de vieux… Ça a très mal vieilli. Je ne pourrais malheureusement pas donner tout de suite mon avis quant à l’existence de ce personnage parce qu’il n’apparait que lors des 3 dernières planches…
J’ai eu un peu de mal à pénétrer dans ce mixte entre les mondes Tezuka-Urasawa; les tentatives d’adaptation les plus délicates pour moi étaient probablement celles avec les robots: dans ce manga, ils ont un côté très humain sentimentalement parlant, des espérances et une sensibilité toutes aussi humaines mais les visages sont pour une majorité figés et c’est très étrange voire gênants. J’ai adoré certains passages (genre North 2), d’autres m’ont laissé assez indifférente.
Les dessins sont toujours aussi beaux, très réels, à la Urasawa, quoi ! Je n’ai pas grand chose à en dire de plus: j’aime ! C’est ce qui résume le mieux mon avis quant au style graphique de l’auteur.
Pour le moment, j’ai assez moyennement apprécié ce premier tome sans pour autant en avoir un avis négatif, mais ça reste un prologue, je pense qu’il faut voir la suite.