V-virus – Scott Westerfeld

V Virus - Scott WesterfeldTitre: V-virus
Saga: Peeps, tome 1
Auteur: Scott Westerfeld
Éditeur: Macadam
Nombre de pages: 330
Quatrième de couverture:
Avant de rencontrer Morgane, Cal était un étudiant new-yorkais tout à fait ordinaire. Il aimait la fête et les bars, la vie insouciante du campus. Il aura suffi d’une seule nuit d’amour, la première, pour que sa vie bascule. Désormais, Cal est porteur sain d’une étrange maladie. Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la lumière du jour, fuient ceux qu’ils ont aimés et ont une fâcheuse tendance à se repaître de sang humain. Des vampires d’un genre nouveau…

Je tenais à remercier Letterbee  grâce à qui j’ai pu découvrir ce livre via un concours ainsi que la collection Macadam.
Je n’ai pas trouvé la couverture fabuleuse, pourtant les couleurs se marient bien, et le vert des yeux est particulièrement attirant. Elle est glacée, ce que j’aime beaucoup ; la typographie est grande et les textes aérés ce qui est bien plaisant.

Il faut bien le dire, je n’ai malheureusement pas trop accroché à ce premier tome. J’ai trouvé le principe sympathique : les chapitres sont alternés – un court qui nous expose plusieurs parasites qui peuplent notre monde un par chapitre, l’autre est l’histoire du héros, Cal, contée par lui-même. Comme le résume la quatrième de couverture, les personnes atteintes de la maladie se transforment en espèce de vampires ; j’ai trouvé ça super intéressant.
Le souci pour moi, c’était le narrateur, Cal. Dès les premières pages, on sait qu’il n’a que 19 ans, atteint de la maladie depuis 6 mois et pourtant, il a été embauché dans la Garde de Nuit -soit-, il a fait sa formation en accéléré et connaît super bien son boulot, il est bon… mais 6 mois, quoi ! Soyons réaliste, ça ne fait pas assez longtemps pour rendre le personnage crédible ! De plus, au début, il ne se comporte pas comme une personne de 19 ans, il s’exprime même comme quelqu’un d’expérience, quelqu’un de plus âgé, quelqu’un qu’il n’est absolument pas -lorsqu’il arrive dans la grande ville, il est si peu débrouillard qu’il est complètement perdu -_-
Donc il y a déjà incohérence à la base.
Par la suite, il fait moins mature ce qui est bien mieux finalement, même s’il est à tuer parfois, il ne voit pas la plupart des évidences -heureusement qu’il y a Lacey, un personnage que j’ai beaucoup apprécié, je l’ai trouvée plus complète et plus intéressante que Cal.
Encore un seul détail qui m’a chiffonnée, je n’ai pas réussi à m’identifier au héros, il raconte les événements, il essaie de nous faire partager ses sentiments mais on ne ressent aucune émotion, heureusement que la Psy nous dit plusieurs fois qu’il s’en veut parce que sinon, on ne le saurait pas. C’est beaucoup trop clinique, par contre les chapitres qui nous décrivent les parasites ne le sont pas assez, du coup, ça s’insère bien avec le récit mais ça ne nous rend pas assez parano, dommage !

Bref, une lecture mitigée qui m’a laissée indifférente malheureusement…

2 réflexions sur « V-virus – Scott Westerfeld »

  1. Oh flûte ! J’aurais préféré que tu aimes tout autant que moi !
    Malgré la fin ouverte, ce n’est pas un premier tome mais un one-shot. 😉 Toutefois, il existe un autre titre de l’auteur où l’action se déroule dans le même univers, « A-Apocalypse ». (je me le suis offert mais je ne l’ai pas encore lu).

  2. Bah, j’ai quand même passé un bon moment, mais ce n’était pas aussi intense que j’aurai voulu
    Ben il me semblait aussi que c’était un one-shot mais quand j’ai regardé un peu ce qu’il se disait, on annonçait que c’était un premier tome :p
    Je lirai volontiers ton avis sur A-Apocalypse lorsque tu l’auras lu et chroniqué, Letterbee 🙂

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