Titre: Le blog de la Belle
Auteur: Mary Temple
Éditeur: Fleurus Editions
Collection: Mango
Nombre de pages: 276
Quatrième de couverture: La belle et la bête , ça vous dit quelque chose ? Moi, c’est Belle, et disons que mon histoire ressemble un peu à ce vieux conte de fées. Sauf qu’on est bien à New York, au XXIème siècle, et que tout ce qui s’est passé m’est vraiment arrivé. Vous me prenez pour une folle ? Lisez donc mon blog, vous ne serez pas déçus du voyage…
Dès les premières pages, je savais que cette lecture ne me plairait pas. Je ne m’étais malheureusement pas trompée, même si par la suite, ça s’améliore quand même un peu.
Déjà, l’héroïne m’énerve, je l’ai trouvée méprisante : ok, on peut comprendre qu’elle ne se sente pas à sa place dans le monde de la jet-set américaine, qu’elle ne s’entende pas avec ses superficielles de sœurs mais son dédain la rend pour le moins aigrie antipathique ; Belle n’est pas sensée être douce, compréhensive et aimante, surtout avec sa famille ? Elle se targue de ne pas être Gossip Girl, pourtant, c’est la sensation que ses premiers posts donnent.
Pour les autres personnages, je n’ai pas grand chose à en dire : Beaumont est la Bête pourtant je ne l’ai pas trouvé assez présent, Fay est sympathique mais sans plus, Yuko, Arsenik et Mister-y m’ont saoulée toutes les fois où ils jouent les pom pom girls en commentaire.
L’histoire en elle-même aurait pu être sympathique : les contes écrits qui ont emprisonné les personnages de contes de fée en tuant la tradition orale et c’est internet qui les a libérés, les héros autant que les forces du mal, donc ça, c’est l’explication très succincte qui a été donnée et ça aurait été chouette que ça tourne autour de ce principe… mais non.
Au lieu de ça, ça tourne autour de Belle qui écrit sur son blog ce qu’elle vit, ça vaut un journal intime, vous me direz, sauf que pour le coup, c’est du n’importe quoi, ces révélations sont publiques : elle décrit ses rencontres avec Beaumont, ses lieux de rendez-vous, sa lutte contre les forces du mal, etc. C’est ridicule compte tenu du fait que ça donne plein de détails à l’ennemi – alors l’excuse du blog protégé par un sort de Fay ne tient absolument pas la route, il suffit de voir ce qui arrive à Mister-y.
Bref, c’était pas terrible comme lecture : je l’ai terminé parce qu’il n’y avait que 276 pages mais ce n’est pas l’envie d’abandonner qui m’a manqué. Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé, une grosse déception pour ce roman.