Titre: Le Grimoire d’Argent
Saga: Mercy Thompson, tome 5
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 383
Quatrième de couverture: Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances. Après avoir passé les derniers mois à tenter d’échapper aux griffes de la Reine des Vampires, elle découvre que le grimoire des faes est tombé dans de très mauvaises mains : les secrets qu’il renferme sont sur le point d’être révélés. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Non contente de devoir régler cette crise majeure, Mercy a des problèmes personnels : sa maison a brûlé, son ami Samuel file un très mauvais coton et on lui reproche les dissensions apparues au sein de la meute. Elle va devoir faire preuve de la plus grande diplomatie… pas facile quand on est sous pression !
Presque une année depuis ma lecture du précédent tome de Mercy Thompson. Bon sang ! J’avais presque oublié à quel point j’aimais cette saga ! Et cela fait du bien de commencer l’année avec un tel coup de cœur.
Le résumé de la quatrième de couverture n’est pas totalement exact : le fameux grimoire n’est pas tombé dans de mauvaises mains puisque c’est Mercy qui l’a en sa possession, emprunté dans un des tomes précédents au libraire Phin, ami de Tad le fils de Zee – oui, ça pourrait commencer à devenir compliqué, mais non, c’est relativement simple. Par contre, ce grimoire des faes est recherché par des gens mal intentionnés. Mais jusqu’à la moitié du bouquin, ce n’est pas cette crise majeure qui occupe l’héroïne : elle a bien d’autres chats à fouetter avec le mal être extrême de Samuel et les tensions au sein de la meute qui menace de faire éclater le groupe d’Adam.
Voilà, ça, c’est pour replacer l’histoire. Dans ce tome, l’atmosphère est un peu moins pesante que pour le précédent, ce qui est bien normal puisque les actes de Tim ont, certes, toujours laissé leur marque mais l’héroïne ne s’appesantit que peu dessus – en même temps, elle est trop occupée pour se laisser déprimer. On la retrouve un peu comme elle était avant ce drame : vive, avec du mordant autant que du répondant. Donc ça a fait un bien fou.
Quant à l’ambiance, l’auteure nous plonge davantage dans le monde des faes, ces créatures issues des contes de fées mais loin d’être comme on les connait. C’est super agréable parce que c’est un univers très complet et complexe : et surtout, Patricia Briggs n’a nullement besoin de s’appuyer sur des histoires existantes déjà, ça reste un background léger, elle parvient à renouveler ces êtres fabuleux en les plaçant et en les faisant évoluer dans notre monde.
On en apprend également davantage sur le passé de Bran et Samuel et j’ai trouvé la façon dont leur histoire est rapporté est super intéressant – même si, dans ce volume, le coloc de Mercy a eu tendance à m’énerver au début, je ne peux pas dire en quoi exactement, à moins de spoiler un bout d’histoire.
Bref, ça a été un coup de cœur pour ce cinquième tome : j’ai eu peu de temps au début pour avancer dans ce roman mais il est finalement tellement passionnant que j’en ai dévoré 70% dans la journée d’hier. En tout cas, je ne compte pas attendre une année de plus pour lire le sixième qui m’attend dans ma bibliothèque.