Titre: L’appel des étoiles
Auteur: Ken Follett
Éditeur: Robert Laffont
Collection: R Jeunesse
Nombre de pages: 120
Quatrième de couverture: Les jumeaux Price en ont assez de devoir s’occuper de leur petit cousin enquiquinant. L’été promet d’être long. Mais un oncle sorti de nulle part leur propose bientôt des vacances inoubliables à l’autre bout de la galaxie…
J’ai découvert ce roman jeunesse grâce à Masse Critique Babelio que je remercie grandement, ainsi que les éditions Robert Laffont pour la confiance qu’ils ont placée en moi.
Je ne savais pas trop si je pouvais le lire avec ma fille jusqu’à ce que je lise le petit mot de Ken Follett en première page qui invite le lecteur à partager cette histoire avec ses enfants. On s’est donc lancée et ça a été une bonne chose parce que la puce a adoré, pourtant, il n’y a pas des masses d’action dans l’histoire.
On suit trois enfants, les jumeaux Ricky et Helen ainsi que leur plus jeune cousin Bouly. Ils rencontrent leur oncle Grégorien qu’ils ne connaissent pas encore et vont passer quelques jours dans sa ferme, histoire de libérer leur chambre – je vais éviter de tout vous raconter, j’en dévoile suffisamment ainsi. Il s’avère que ce fameux parent les mène dans une autre galaxie afin qu’ils les aident à régler un conflit. Bon, j’ai trouvé que ce détail était plutôt abracadabrant, difficile de croire que des enfants aient été choisis pour ce rôle, ils sont jeunes et loin d’être suffisamment mûrs, et ce, même si Grégorien bidouille un truc qui les change irrémédiablement.
Finalement, ça fonctionne bien. Et le récit est si bien construit que c’est cohérent malgré toutes les appréhensions que la situation soulevait. J’avoue que je me suis presque sentie conne face à Ricky, je n’ai pas compris ce qui se passait jusqu’à ce qu’il révèle le fin mot de l’histoire et pourtant, je me suis triturée les méninges, mais rien… D’ailleurs, il est le véritable héros de l’histoire, les autres font un peu potiches à côté, surtout Bouly qui ne sert pas à grand chose ni avant ni après leur arrivée sur Palassan.
Ma puce a adoré et elle était dégoûtée quand on devait arrêter la lecture sous prétexte de l’heure tardive.
En ce qui me concerne, j’ai bien aimé, ça avait de légers accents de Doctor Who en bien plus gentillet, bien sûr – c’est surtout la conclusion qui m’y a fait penser.