Titre: L’enfant qui dessinait les chats
Auteur: Arthur A. Levine
Illustrateur: Frédéric Clément
Éditeur: L’école des Loisirs
Collection: Pastel
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Un conte populaire japonais.
Dans ce petit album, on suit Kenji qui adore dessiner des animaux. La vie étant rude, la mère du jeune japonais malingre le dépose au monastère espérant qu’il ait suffisamment à manger et puisse assouvir sa passion. Il passait davantage de temps à rêvasser qu’à travailler. Mais cela ne convenant pas aux moines, ces derniers le renvoient. Ne pouvant rentrer de peur de faire de la peine à sa mère, Kenji trace son chemin jusqu’à un temple abandonné, ne suivant pas les conseils de son supérieur : » la nuit évite les lieux trop grands ; reste là où c’est petit « .
Le texte est plutôt sympa : clair et concis, sciemment un peu flou le premier soir que le héros passe seul dans le temple abandonné mais relativement nécessaire afin de garder le mystère sur les événements, du moins pour les plus jeunes ; et suffisamment développé pour que le lecteur ressente l’histoire comme complète.
Les dessins sont vraiment sublimes, surtout les décors, un style proche des estampes et j’adore vraiment ça. Par contre, j’ai un peu moins accroché avec les personnages, principalement parce que les traits de leur visage sont quasi-inexistants, ça leur donne une apparence fantomatique et ils font presque peur.
J’ai bien aimé ce conte, il est sympathique et surtout très beau à regarder.