Titre: La Lignée, tome 1
Auteur: Guillermo Del Toro & Chuck Hogan
Éditeur: Presses de la cité
Nombre de pages: 447
Quatrième de couverture: Depuis son atterrissage à l’aéroport JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu’Ephraïm et son équipe d’épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers sauf quatre sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d’un attentat au gaz ? D’une bactérie foudroyante ? Lorsque, le soir même, deux cents cadavres disparaissent des morgues de la ville, Ephraïm comprend qu’une menace sans précédent plane sur New York. Lui et un petit groupe décident de s’organiser. Pas seulement pour sauver leurs proches. C’est la survie de l’humanité entière qui est en jeu…
Je ressors assez mitigée de cette lecture. J’ai mis énormément de temps à le lire : trois semaines pour 447 pages (quinze jours pour environ cent cinquante pages. Argh !)
Ce fut laborieux, surtout le début et ce, jusqu’à la page 160. Je savais que l’histoire principale tournait autour des vampires, seulement, tout le premier tiers, les auteurs nous baladent. Ils nous font croire que c’est une épidémie qui a frappé le vol 753, ce qui n’est pas totalement faux puisque la transformation vampirique est proche des modes de contamination, mais jusqu’à ce qu’on le sache et qu’on voit le rapport, il se passe un certain nombre de pages.
Le souci en ce qui me concerne, c’est qu’on passe d’un personnage à un autre, sans aucune transition. Et pire que ça, on se retrouve à suivre le premier péquin qui passe par là. Franchement, qu’est-ce qu’on en a à faire du pauvre type dans sa tour de contrôle qui nous tient la jambe pendant cinq pages ?
Et ça a été encore plus difficile d’avancer quand j’ai compris – utra rapidement – qui étaient les héros (Setrakian, Eph, Gus, etc.) parce que j’avais envie de les suivre eux et pas le personnage lambda qui conduit son charriot à bagage et qui ne fait pas avancer l’histoire.
Ça devient vraiment intéressant à partir de la page 160, la première nuit, parce qu’on entre davantage dans le vif du sujet et tous les personnages ont leur importance. Puis, dès la page 250, Setrakian donne les premières explications à Eph et là, ça devient tout bonnement passionnant :
La nuit, les vampires sont à leur premier stade de transformation : ils se réveillent, sont encore immatures et se jettent sur tout ce qui bouge ou presque. Eph et Nora, agents du CDC, sont malheureusement discrédités et finissent par s’allier au vieux Setrakian qui a déjà été confronté à ces choses. Ensemble, ils traquent le Maître qui est une sacrée saloperie, au passage.
Les parties que j’ai le mieux aimées étaient celles avec Fet Vassili, le dératiseur. C’était super intéressant mais aussi stressant lorsqu’il descend dans les sous-sols de la ville pour découvrir ce qui fait remonter les rats à la surface.
Malgré un début déplaisant voire agaçant, j’ai très envie de lire la suite et de savoir ce qu’il advient des personnages. J’ai encore plus envie de découvrir la série The Strain, je pense que visuellement parlant, elle doit être magnifique parce que même dans le roman, certains passages sont époustouflants de stress et de frayeur ; donc y a moyen de vibrer.
Challenge Coupe des 4 maisons :
4ème année : Batteurs – un livre écrit à 4 mains – 25 points