Titre: Artemis Fowl, tome 1
Auteur: Eoin Colfer
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 364
Quatrième de couverture: Un nouveau héros est né. Il a douze ans, est le dernier rejeton d’une dynastie de voleurs irlandais. Il vit dans un château, auprès de sa mère dont l’esprit a flanché lors de la disparition de son mari. La fortune des Fowl est au plus mal. Mais Artemis est un petit génie escorté d’un serviteur tout dévoué et doté d’une force peu commune. Voilà des atouts de poids pour faire aboutir un projet fou, qui ne pouvait germer que dans la tête d’un enfant : s’emparer de l’or des fées…
Pour ce début d’année, j’avais envie d’une lecture agréable, rapide et fluide. Dès les premières pages, j’ai accroché au style de l’auteur.
Je redoutais cependant une chose : le héros. Ce que je craignais, ce n’était pas qu’il soit un anti-héros – ce type de personnage ne m’a jamais fait peur, du moment qu’il est fidèle à ses convictions – mais qu’il soit bien trop intelligent pour son jeune âge. Il a douze ans et c’est un génie. On le constate dès le début : il a un plan pour rendre à sa famille sa richesse d’antan. Il se met en quête de trouver une fée, de lui emprunter son grimoire et de découvrir toutes les règles du monde souterrain. Grâce aux informations récoltées, il parvient à enlever un membre des FARfadets.
Je dois dire que j’ai été bluffée au début : la mise en œuvre de son projet est simple mais brillant. Seulement, rapidement, on perd de vue Artemis. On suit les agents des FAR, Holly et Root puis d’autres.
A partir de ce moment-là, j’ai trouvé que le roman perdait de son intérêt. Artemis est toujours aussi intelligent au point qu’il sait tout contrecarrer donc inutile de le suivre plus avant : les événements se déroulent et sa clairvoyance lui permet d’avoir toujours un à deux coups d’avance, néanmoins le lecteur est complètement exclu de sa réflexion contrairement au début, ce qui m’a fortement déplu.
Et puis, j’ai trouvé que le protagoniste principal était fadasse à côté des personnages secondaires tel que Butler ou Mulch. J’ai presque eu la sensation que l’auteur lui-même avait abandonné son héros pour des personnages plus intéressants et qui au final, sont devenus plus attachants et plus captivants.
J’ai été déçue par cette lecture. Je m’attendais à passer un bon moment, c’est raté.
Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Drago Malefoy – un livre où le héros principal est un anti-héros – 60 points