Titre: Espoirs
Auteur: Laure Allard d’Adesky
Éditeur: Les éditions secrètes
Format: Ebook
Quatrième de couverture: L’espoir. L’espoir, c’est cette petite lueur qui nous laisse penser que rien n’est impossible. L’espoir, c’est ce petit souffle qui nous redonne de l’énergie. L’espoir, c’est aussi cette petite voix que l’on entend tout au fond de nous et qui nous dit d’avoir confiance en la vie.
Avec ce recueil, Laure Allard-d’Adesky s’illustre dans un nouveau registre riche en émotions. L’espoir se distingue de différentes manières. Quatre nouvelles. Quatre histoires différentes sur le thème de l’espoir.
La nouvelle « L’enfant dans le noir » a été sélectionnée pour participer au Bibliomobi 2017, organisé par le Centre National du Livre des Hauts-de-France.
Ce recueil est composé de quatre nouvelles qui si elles sont toutes plus ou moins sombres redonnent malgré tout une note finale d’espoir et ça fait un bien fou.
L’homme sur le quai : un homme attend sur le quai le passage d’un train. On comprend rapidement qu’il est désespéré jusqu’à ce qu’un événement imprévu retarde ses plans.
Une très bonne entrée en matière: rapide à lire et qui nous rappelle qu’il y a tant de bonnes raisons de rester en vie.
C’est une nouvelle qui a été source d’angoisse pour moi en raison d’un vécu personnel, j’ai très rapidement cerné le sujet et ce que le personnage principal s’apprêtait à faire donc jusqu’à la conclusion, ce fut la panique.
L’arc-en-ciel : chaque jour, le boulanger se rend à son travail. Il se force à sourire mais il est loin d’y mettre le cœur. Un jour, une petite fille entre dans sa boulangerie. Puisqu’elle ne quitte pas son échoppe, il lui parle et sympathise avec elle sans le vouloir.
À travers les paroles de l’enfant, l’auteure nous fait passer un très beau message : il faut profiter du temps que l’on a tant qu’on peut encore le faire… un texte très émouvant, d’autant plus qu’on devine la fin au fil des mots.
Il n’y a qu’un point qui serait à débattre, c’est lorsque la fillette dit qu’il n’y a que les adultes qui gardent tout pour eux quand ça ne va pas… certains enfants également et le boulanger ne la détrompe pas, sûrement parce qu’il n’est que rarement en contact des petits d’homme.
La promesse : Anne rend visite à sa grand-mère, Babette qui ne peut plus s’occuper d’elle-même. La jeune femme ne peut s’empêcher de faire un parallèle entre sa grand-mère d’avant et celle qu’elle est devenue, notant la triste transformation des sentiments qu’elle éprouve pour cet être auparavant si cher à son cœur.
On a tous une façon différente de réagir face à la vieillesse annonciatrice de faiblesse puis de mort. L’auteure nous en propose une : la peur de perdre l’autre qui nous pousse à nous éloigner et à prendre de la distance, une manière de se protéger soi-même. Souvent, face à cette réaction, il est difficile de retenir celui qui fuit… pourtant, des paroles bien choisies, le fait de s’ouvrir à ceux qu’on aime peut tout changer.
L’enfant dans le noir : un enfant qui vit dans une famille déchirée par la violence et l’abus d’alcool.
Une nouvelle très courte et pourtant poignante. On est désolé pour ce petit garçon qu’on découvre partagé par l’amour qu’il éprouve pour ses deux parents, et ce, malgré les événements douloureux qu’il subit.
Laure Allard d’Adesky nous livre un recueil magnifique et surprenant et parvient à travers des mots simples à faire passer des messages subtils, aussi forts que divers à travers des personnages sont variés, et des événements qui le sont tout autant. Le titre “Espoirs” annonce la couleur mais en commençant ce livre, j’ai eu un doute : allait-on vraiment trouver des lueurss d’espoir dans ces nouvelles ? C’est la première fois qu’une lecture me donne ce sentiment que, quelle que soient les situations vécues, rien n’est perdu.
C’est un gros coup de cœur pour ce recueil.
Challenge Coupe des 4 maisons :
7ème année : Bloclang – un livre qui n’a qu’un seul mot pour titre – 70 points