Titre : Emily
Auteur : Liz Kessler
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Premier cours de natation : Emily saute dans l’eau et découvre qu’elle est… une sirène ! Les révélations ne s’arrêtent pas là : son père, qu’elle n’a jamais vu, serait un triton devenu poète en prison ; quelqu’un s’amuse à effacer tous les jours la mémoire de sa mère. Mais pourquoi ? En voulant réunir ses parents, Emily va provoquer la colère de Neptune, Roi des Mers…
J’ai pris ce roman pour ma fille. Hormis le fait qu’on aime lire du jeunesse, la couverture a probablement aidé à nous décider : elle est jolie, donne une sensation de fraîcheur et surtout, le titre argenté accroche bien le regard.
À part ça, c’est une lecture plutôt moyenne.
Je déteste la plume de l’auteure surtout au début. Elle est beaucoup trop enfantine, contient trop de répétitions aisément évitables grâce à des synonymes, et surtout un récit faible en vocabulaire. Dans la seconde moitié, ça va mieux… À moins que je ne m’y sois fait.
L’histoire est à la première personne. Emily est donc la narratrice… Elle est censée avoir douze ans et être en sixième, mais je n’y ai pas cru un seul instant : à l’entendre parler, je lui aurais difficilement donné dix ans… Alors sûrement pas plus.
Elle nous raconte comment, lors de sa première séance de natation, elle a réussi à nager merveilleusement bien et surtout a été à deux doigts de se noyer quand ses jambes sont soudainement devenues lourdes. En poussant un peu la réflexion, elle décide de faire des tests… Dans le port et sans surveillance… Quitte à se noyer, autant le faire loin des regards indiscrets, hein !
Bien entendu, elle ne se noie pas et découvre même qu’elle est une sirène. Chouette !
En allant se balader, elle rencontre Shona, une autre sirène. Grâce à elle, Emily visite le monde marin, ce qui éveille des questions sur ses origines.
La découverte de la cité des sirènes aurait pu être sympathique, mais c’était trop succincte et pas assez originale pour être intéressante (par exemple, les créatures marines écrivent à l’encre sur des rouleaux de parchemin en papier, pour ne citer que ce détail, ils ne sont pas assez nombreux pour en dire plus sans éviter les spoils). Et je ne parlerai même pas des aberrations relevées (Emily en sirène boit la tasse).
Je dois bien avouer que l’intrigue est simpliste, les conclusions sont évidentes mais Emily met du temps à arriver aux bonnes déductions… Elle est lente à la détente et pour cette raison, je ne suis pas sûre que ma fille appréciera cette lecture.
En ce qui me concerne, je l’ai déjà dit, c’était assez moyen au début. Ça devient un peu mieux à la seconde moitié du récit. Si je trouve le second à la bibliothèque, je le lirai pour voir si y a du mieux, mais autrement pas.