Titre : Roji !, tome 01
Saga : Roji !
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 158
Quatrième de couverture : Yuzu et Karin sont deux soeurs au caractère très différent, l’une fofolle, l’autre sérieuse. Entre deux bagarres pour rire avec les garçons, elles enjolivent le quotidien à coup d’idées toutes plus farfelues les unes que les autres. Trouver un nouveau foyer pour des chatons abandonnés, débusquer une mystérieuse librairie qui n’ouvre qu’à minuit ou improviser une piscine sur un toit d’immeuble… aucun défi ne leur résiste !
Toujours accompagnées de Zanzibar, le plus grognon des chats du quartier, elles traquent les légendes locales et découvrent petit à petit que le merveilleux n’est jamais très loin…
J’ai emprunté ce premier tome à la bibliothèque. Je dois avouer que dans un premier temps, c’est la couverture qui a attiré mon regard : elle était colorée et le character design des personnages me plaisait. Du coup, j’ai lu le résumé et Waouh, ça avait l’air trop bien ! En ce qui me concerne, ça n’en avait malheureusement pas la chanson.
Ce sont des tranches de vie que nous propose ce manga, très calme et bien loin du grain de folie que nous promettait la quatrième de couverture. Y a certaines scènes qui sont étranges, parfois même dérangeantes, mais ça reste très plat.
Les deux sœurs sont censée être l’une sérieuse et l’autre un peu déjantée et finalement, elles sont aussi ennuyeuses l’une que l’autre.
J’avoue que je ne me suis attachée à aucun héros, pas même le chat grognon qui aurait pu me plaire… mais non, la mayonnaise n’a pas pris.
En ce qui concerne le bout de fantastique, on l’effleure à peine… le chat Zanzibar qui parle… vraiment ? Les fées auxquelles seul le lecteur fait attention. L’allusion au monstre nettoyeur (yôkai ?) qui n’apparaît pas. A priori, la fin entrouvre la porte au merveilleux, mais j’ignore si le second tome sera plus tourné vers le fantasmagorique. Je pense que je prendrai quand même le suivant parce que ma fille en a lu une partie et elle a bien aimé (sachant que c’est la partie qui m’a le plus ennuyée…)
Quant aux dessins, le character design des personnages est sympathique, semblable à la couverture, donc pas de souci là-dessus, mais pour les couleurs, ce n’est pas ça du tout. Oui, j’ai oublié de le préciser, mais les planches sont toutes colorées, ce qui aurait pu être appréciable si elles contenaient plus de nuances. Le pire, ce sont les décors : ils sont d’un tristounet ! Des murs gris, bruns pâlichon, pas de fenêtres, peu de verdure. Un peu plus et j’aurais cru que les personnages vivaient dans une prison. Y a quand quelques planches qui sont un peu plus colorées, mais on peut les compter sur les doigts des mains…
C’est une lecture qui m’a laissé indifférente.