Titre : Le village des damnés
Saga : Magic 7, tome 6
Scénario : Kid Toussaint
Illustrateur : Kenny Ruiz
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Les sept ont pris la fuite. Ils sont conscients d’être un véritable danger ensemble par leurs pouvoirs combinés, mais séparés, ils sont à la merci de nombreux ennemis très puissants, dont le père de Léo, véritable psychopathe obsédé par le fait de « voler » les pouvoirs aux enfants. Une autre menace tout aussi préoccupante, c’est Jezebel, le démon qui a réussi à fuir le corps de Farah. Seule façon de la retrouver : invoquer d’autres démons « traceurs » pour la pister. Farah n’est pas très chaude à l’idée de partager à nouveau son corps avec des créatures infernales mais, dévouée à la cause des sept et consciente des enjeux, elle va accepter de le faire. Une grande course-poursuite entre mages et démon va commencer dans une ambiance très particulière…
Ça fait presque 3 ans que j’ai lu le numéro 5 et je ne me souvenais de peu de chose (typique quand je mets autant de temps entre deux lectures)… pour raviver ma mémoire, j’ai relu ma chronique – d’habitude, ça suffit mais pas là -_-
Finalement, j’ai sorti le 5 de ma bibliothèque et je l’ai feuilleté, j’ai relu certains passages.
Pour fuir les réactions excessives (minimisons ce qu’ils ont fait, hein !) de leurs parents et le complot du père de l’un d’entre eux, nos 7 héros partent à bord du seven runaways, le train express fabriqué par Lupe. Ils en profitent pour suivre la trace de Jezebel, démone que Farah a dû libérer pour sauver sa vie. Malheureusement, quand ils arrivent en ville, rien ne se passe comme prévu et tout se complique quand ils perdent un à un leur pouvoir.
La vache, ça chie ! J’ai dévoré ce sixième tome. Une fois commencé, impossible de s’arrêter. J’adore les personnages, ils sont super attachants et je ne me lasse d’aucun d’eux – Fabrice était toujours celui qui faisait faire les montagnes russes à mon ressenti, mais depuis la fin du 5, il passe à nouveau bien – son changement d’attitude au début du tome précédent avait trouvé son explication avant la fin de la BD en question, donc là, il est correct.
Deux nouveaux personnages font leur apparition : l’une, on ne la connaît pas mais quelque chose me dit que si elle est là, y a une bonne raison et l’autre, on l’avait déjà entraperçu quand il épiait les 7, mais sans savoir quel était son rôle. On l’apprend à la fin du tome, et je me demande quelle sera sa place dans les prochains.
Au niveau du scenario, c’est toujours aussi prenant. Rien n’est laissé au hasard et j’apprécie énormément ça. Je redoutais que la série ne commence à tourner en rond ou que cela ne devienne prévisible. Il n’en est rien pour mon grand plaisir.
Quant aux dessins, ma chronique précédente avait été un peu dure et je ne comprends pas trop pourquoi, peut-être parce que le changement d’illustrateur m’avait perturbée. N’empêche que là, le style de Kenny Ruiz se marie merveilleusement à la série : il est talentueux et le montre dans ce sixième tome (les planches sont encore plus belles et certaines toujours aussi amusantes que dans le précédent). Bref j’adore.
C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et j’ai hâte de lire la suite.