Titre : L’étreinte des flammes
Saga : Mercy Thompson, tome 09
Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 380
Quatrième de couverture : La tension entre les faes et les humains est à son comble. Lorsque la meute est amenée à affronter un troll déchaîné, la présence d’Aiden, enfant humain enlevé il y a des siècles par les faes, pourrait bien être la seule chose susceptible d’empêcher la guerre qui s’annonce.
Prêts à le protéger coûte que coûte, Mercy, Adam et la meute devront défier le Marrok, les humains et les faes. Mais qui les protégera de celui qui a reçu l’étreinte des flammes ?
C’était une lecture étrange… j’ai eu l’impression de lire ce neuvième tome à l’envers. Je m’explique : habituellement, on a l’intrigue qui se dévoile au fil des pages et le roman se termine par une grosse baston. Pas dans celui-ci. L’histoire débute avec un combat épique, ce qui dans la foulée entraîne de nombreuses conséquences aussi diverses que variées. À la fin, il y a bien un affrontement, mais il est super rapide et bien moins spectaculaire que le premier, c’en est presque risible – même la démonstration de force de Beauclaire est plus impressionnante que la bataille finale.
Résumons : un troll attaque Cable Bridge et c’est à la meute du bassin de Columbia de régler le problème, ce qu’ils font avec brio comme toujours, surtout quand on compte le peu de défenseurs qui sont intervenus. Heureusement, Joël est là et fait toute la différence. Qui est-il ? C’est le tibicena du tome précédent – je précise parce que j’ai eu du mal à le remettre avec seulement son prénom.
Bref, le combat est gagné par les loup-garous, grandement aidés par Zee, Tad et Aiden (l’enfant de feu, l’enfant-qui-n’en-est-pas-
Vous me demanderez : où est le souci ? Ce n’est pas la première fois qu’ils affrontent un fae et qu’ils gagnent. Sauf que depuis quelques temps, les relations sont tendues avec les faes, le Marrok a eu beaucoup de mal à conserver la paix et cette bataille va mettre le feu aux poudres (sans mauvais jeu de mots avec le titre de ce tome). Bran est donc obligé de prendre une décision difficile qu’Adam comprend et accepte, Mercy moins et par principe, je suis assez de son avis à elle.
Du coup, même si au final toutes les intrigues finissent par se rejoindre, on a plein de petits événements – certains s’imbriquent bien, d’autres ne semblent pas liés. J’ai eu la sensation que l’histoire partait dans tous les sens :
– les manigances des faes
– la libération de Zee et Tad
– Aiden et En-Dessous
– la retour de Thomas Hao
– Sherwood Post (Hein ? Qui ? ça m’a fait pareil)
Que tout cela paraît vague et confus, mère-grand !
C’est pour ne pas vous spoilez, mon enfant !
À noter encore deux détails qui ont leur importance. Jusqu’à présent, les changements sont survenus progressivement (l’évolution de la place des femmes dans la meute, les relations plus étroites avec d’autres créatures telles que les vampires ou les faes, l’intégration au sein de la meute de Mercy le coyote ou de Joël le tibicena, etc), l’auteure nous le rappelle, ce que j’ai trouvé très agréable. Par contre, dans ce tome-ci, on a droit à de nombreux bouleversements : la déclaration publique de Mercy de revendiquer les Tri-Cities comme le territoire de la meute, l’intervention d’Adam auprès de ses loups-garous pour qu’ils acceptent enfin Mercy (il n’a pas mâché ses mots et n’y a pas été par quatre chemins quant aux conséquences de leur irrespect, ça m’a laissée sans voix mais j’ai adoré ce passage – ça faisait longtemps que j’attendais que la situation soit réglée), la décision de Bran le Marrok, l’accord avec les vampires, la rencontre avec les Seigneurs Gris, la négociation avec les faes,… j’en oublie peut-être.
Et le second point qui m’a fait sourire est qu’on retrouve beaucoup de références geeks (Princess Bride, le seigneur des anneaux, le TARDIS, et j’en passe), je n’ai pas le souvenir qu’il y en ai eu dans les précédents. Ça m’a fait tiquer -dans le bon sens du terme-, mais j’ai trouvé que ça encrait bien le récit dans notre époque.
J’ai moins aimé ce neuvième tome que les précedents, mais ça reste du Mercy Thompson, il est donc évident que j’ai quand même apprécié cette lecture. Néanmoins, elle m’a paru étrange… c’était loin d’être désagréable, mais bizarre malgré tout.
Chocolat chaud (Livre qui apporte du bien-être – roman, graphique, dev perso…)