Eli & Gaston, tome 1 : L’esprit de l’automne – Ludovic Villain & Céline Deregnaucourt

Titre : L’esprit de l’automne
Saga : Eli & Gaston, tome 1
Scénario : Ludovic Villain
Dessins : Céline Deregnaucourt
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Eli et son chat Gaston sont inséparables. Ils passent leurs vacances d’été à la campagne, chez grand-mère Jo. Eli déteste cet endroit, dans lequel il n’a que des ennuis. Lui et son fidèle compagnon décident donc de rentrer chez eux mais, sur le chemin, ils découvrent un monde mystérieux caché dans la forêt voisine. Ils doivent affronter une étrange créature qui sème la terreur.

La couverture de cette bande-dessinée me plaisait bien et avec un titre comme l’esprit d’automne, ça ne pouvait qu’éveiller ma curiosité.

Les parents d’Eli ne peuvent pas prendre de congés, donc la demoiselle est contrainte de passer ses vacances à la campagne chez sa grand-mère, ce qui ne lui plaît pas. Et même la présence de son chat Gaston ne la console pas.
Quand sa mamie l’envoie chercher des œufs à la ferme, Alexandre, un gamin de son âge lui fait une mauvaise farce. Hors de question qu’Eli reste là une seconde de plus, elle fait ses bagages et, accompagnée de son fidèle Gaston, elle décide de traverser la forêt pour rentrer à la maison (le chez elle qu’elle partage avec ses parents). Rapidement, ils se rendent compte que quelque chose cloche : beaucoup d’arbres morts en plein été, c’est étrange. Sans le vouloir, ils perceront le secret des bois.

J’ai apprécié l’histoire : le cheminement des héros est cohérent, le mystère est amené progressivement déjà avec la mamie dont le sixième sens affûté la dicte de se méfier de ce qui rôde dans la forêt.
Mais je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. On ignore tout d’Eli et de ce qu’elle pense ou ressent : elle semble sympathique, mais elle est trop dans l’action. La mauvaise blague que lui fait Alexandre est horrible et m’a laissée bouche bée, mais ne m’a pas révoltée comme ça aurait dû. Peut-être n’étais-je pas dans le bon état d’esprit pour ça.
Gaston est mignon, mais comme pour sa maîtresse, il n’a pas réussi à me toucher. J’ai souri à plusieurs reprises lors de ses joutes verbales avec Mia… ça n’a pas suffit.

J’ai adoré le character design des héros, seules les couleurs ont pêché parfois : par moment, je trouvais qu’elles perdaient de leur harmonie. Il n’y a que l’esprit d’automne qui est superbe : je suis fan de son apparence, il semble léger comme une plume et plus d’une fois, j’ai eu l’impression qu’il allait sortir du cadre en ondulant.
J’ai bien aimé cette lecture, même si je m’attendais à une histoire plus poétique.

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