Titre : Dans le ciel de Sakura
Saga : Edens Zero, tome 01
Auteur : Hiro Mashima
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Rebecca, jeune B-Cubeuse en quête de millions de vues sur sa chaîne, et Happy, son chat bleu, débarquent sur l’île de Granbell, réputée pour son gigantesque parc d’attractions géré uniquement par des robots ! Ils rencontrent toutefois un humain, le seul de l’île : Shiki, un jeune garçon un brin sauvage qui rêve d’autres horizons. C’est alors que les employés mécaniques se montrent menaçants à l’égard des humains…
Je dois bien avouer que si ce manga n’avait pas fait partie de la sélection des 48hBD, je ne m’y serais probablement pas essayé. Le titre ne m’intéressait pas plus que ça, mais mon fils m’a demandé de le lui prendre. Donc je l’ai lu avant de le lui donner.
Rebecca est une B-cubeuse (l’équivalent d’une youtubeuse) et voyage pour faire des vidéos. Elle et son chat Happy se rendent au royaume de Granbell, une cité dirigée par des robots où aucun humain n’est venu depuis cent ans. Elle est accueillie avec liesse. Elle découvre qu’un jeune homme vit ici, Shiki. Tout se passe bien jusqu’au moment où les robots pètent une pile. Rebecca, Happy et Shiki n’ont pas d’autres choix que de fuir. Ils rejoignent Blue Garden où Shiki s’inscrit en tant qu’aventurier afin de pouvoir voyager avec Rebecca et devenir son garde du corps.
J’ai bien aimé cette lecture, c’était plaisant et ça s’est lu à une vitesse ! C’est de la space fantasy, je n’en ai pas souvent lu. C’était original.
Pour moi, il y a du bon, mais aussi un point noir : trop de ressemblances avec certains mangas célèbres. La rencontre entre Rebecca et Shiki est étrangement semblable à celle de Sangoku et Bulma (ouais, le fameux paf paf à nouveau revisité) – d’ailleurs l’héroïne d’Edens Zero a le même caractère de cochon que celle de Dragon Ball. La pirate Erzy Crimson est un mélange flagrant entre Albator et Esmeralda.
J’ai eu d’autres sensations de déjà-lu, sans forcément réussi à mettre un nom de série sur ce ressenti.
C’est dommage, ça m’a un peu gâché le plaisir.
Dans l’ensemble, l’histoire est sympathique. Les moments que j’ai le mieux aimés sont ceux des flashbacks de Rebecca. J’ai trouvé touchante sa relation avec Happy. Il en est de même pour les liens entre Shiki et les robots… enfin, jusqu’à ce qu’ils tentent de le tuer.
Les dessins sont assez classiques, rien de transcendant dans l’ensemble. Par contre, les décors futuristes sont chouettes et joliment détaillés… quand il y en a.
J’ai bien aimé cette lecture et je suis assez curieuse de voir ce que nous réserve la suite. Si mon fils veut les prochains, je les lui prendrai et la lirai, s’il n’accroche pas, j’emprunterai les tomes suivants à la médiathèque puisqu’ils les ont.