Chien du heaume – Justine Niogret

Titre : Chien du heaume
Saga : Chien du heaume, tome 1
Auteur : Justine Niogret
Éditeur : Mnémos
Nombre de pages : 222
Quatrième de couverture : On l’appelle Chien du Heaume parce qu’elle n’a plus ni nom ni passé, juste une hache ornée de serpents à qui elle a confié sa vie. La quête de ses origines la mène sur les terres brumeuses du chevalier Sanglier, qui règne sans partage sur le castel de Broe. Elle y rencontre Regehir, le forgeron à la gueule barrée d’une croix, Iynge, le jeune guerrier à la voix douce, mais aussi des ennemis à la langue fourbe ou à l’épée traîtresse. Comme la Salamandre, cauchemar des hommes de guerre…
On l’appelle Chien du Heaume parce qu’à chaque bataille, c’est elle qu’on siffle.
Dans l’univers âpre et sans merci du haut Moyen Âge, loin de l’image idéalisée que l’on se fait de ces temps cruels, une femme se bat pour retrouver ce qu’elle a de plus cher, son passé et son identité.

Je me suis pris cet e-book lors d’une des dernières OP et je suis enchantée de l’avoir fait. C’était une lecture incroyable. Je n’ai qu’un seul regret : ne pas l’avoir lu plus tôt.

Chien du Heaume est une guerrière au caractère bien trempé. Elle ne se souvient ni de son passé, ni de son nom. Elle part donc à la recherche de son nom avec pour seul indice le souvenir de son père, un homme gagné par la folie, ainsi que la hache magnifiquement forgée qu’elle a hérité de lui. En remontant la trace des exploits de son père, elle rencontre Bruec, le chevalier du Sanglier et maître du château de Broe qui l’invite à passer l’hiver dans son castel.
À partir de là, la vie de la guerrière change, les relations qu’elle tissent avec bon nombre de personnages la transforment, mais une constante reste : c’est une guerrière impitoyable.

C’est l’un des traits de caractère les plus impressionnants de l’héroïne, mais c’est loin d’être le seul. Elle se montre directe et son franc-parler m’a beaucoup plu. Ses paroles sonnaient juste à mon oreille, au même titre que celles de Bruec.
J’ai adoré chacun des personnages pour leur compagnie, le charme qu’ils ajoutent au récit, mais aussi pour d’autres raisons qui leur sont propres : la rudesse de Regehir, la sérénité de Iynge, la monstruosité qui se tapit au sein de l’enfançonne Noalle, la force de Chien, l’esprit torturé de Bruec, etc.

D’ailleurs, par moment, ce roman est dur… autant que l’est l’hiver qui frappe le château des brumes. Certaines scènes sont gores, impressionnantes dans les combats…. elles m’ont coupé le souffle tant ça m’a pris aux tripes, et ce, dès le prologue où l’affrontement entre Chien et Manfred donne le ton.
La plume de l’auteur est agréable et fluide. Un ton soutenu sans l’être trop. J’ai adoré au point où j’ai même relu certains paragraphes qui m’avaient plu.

Cette lecture est un coup de cœur. À peine terminé, j’étais prête à relire ce roman. La fin m’a laissée un peu sur ma faim… mais heureusement, en écrivant cette chronique, j’ai découvert l’existence d’une suite… trop bien ! Une chose est sûre, je vais me le prendre courant du mois et le lire dans la foulée.

ABC Imaginaire 2021 – lettre M :
15/26

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