Titre : Lucie et l’énigme du Sphinx
Saga : La famille Vieillepierre, tome 2
Auteur : Joe Todd-Stanton
Éditeur : Sarbacane
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Une aventure haletante imprégnée de légendes égyptiennes !
Quand son père, l’aventurier Arthur, disparaît en Égypte, Lucie rassemble son courage et part à sa recherche.
Pour résoudre l’énigme du Sphinx, elle doit solliciter l’aide des dieux égyptiens … mais sera-t-elle capable de surmonter ses peurs les plus secrètes pour sauver son père ?
Après Arthur et la corde d’or, une nouvelle aventure de la famille Vieillepierre.
J’ai trouvé ce second tome à la médiathèque, et comme c’est le dernier que je n’avais pas lu, je n’ai donc pas hésité un seul instant à l’emprunter.
Comme pour les tomes suivant, on peut le lire indépendamment des autres.
C’est la suite du premier puisque Lucie est la fille d’Arthur. D’ailleurs, dans les premières pages, on découvre les aventures que ce dernier a vécues par la suite. J’ai adoré ce clin d’oeil.
La demoiselle est loin d’avoir les tripes de son paternel : elle a peur du noir et ne recherche pas les sensations fortes. Mais quand Arthur disparaît, l’inquiétude la gagne : elle fouille son bureau et découvre qu’il est parti pour l’Égypte. Il n’en faut pas plus pour qu’elle se lance sur ses traces. Que ne ferait-on pas par amour ?
J’ai adoré ce récit : Lucie est sympathique, toute douce avec des peurs bien réelles et justifiées. Mais elle est capable de prendre sur elle pour ceux qu’elle aime, je ne l’en ai trouvée que plus attachante.
Les dessins sont super beaux, avec moult détails, encore plus que dans les autres. Il y a des planches de belles tailles dont certaines dépeignent le cheminement de l’héroïne (sur le bateau de Ra, pour ne citer que cette épreuve). Les couleurs sont chouettes : aussi chaleureuses qu’harmonieuses.
Il n’y a que le titre qui pêche parce que finalement, l’énigme du sphinx prend très peu de place dans l’histoire. Toth et Ra sont bien plus présents et ont plus de poids que le sphinx… peu importe, j’ai malgré tout adoré cette lecture, ce n’est pas mon préféré des quatre mais ça n’en est pas loin…