Le Protectorat de l’ombrelle, tome 3 : Sans honte – Gail Carriger

Titre : Sans honte
Saga : Le Protectorat de l’ombrelle, tome 3
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 421
Quatrième de couverture : Miss Alexia Tarabotti, devenue Lady Alexia Woolsey, se retrouve dans une situation délicate. C’est LE scandale de la saison. Elle doit s’enfuir en Italie, à la recherche de réponses.
Une histoire de vampires, de loups-garous et d’imprévus…

Ça fait très longtemps que je voulais lire ce troisième tome… et en relisant ma chronique du précédent, j’ai réalisé que je l’avais lu il y a plus de 5 ans… en effet, ça fait un sacré bout de temps !
Ce n’est pas très grave parce que l’univers est entêtant, donc je me souvenais sans mal de la trame principale, des relations qu’entretenaient Alexia et son mari Conall, des pics que se lancent les personnages, etc.
Ce qui pêchent, ce sont les détails. Mais comme dans toute grande saga digne de ce nom, l’auteure donne au fil des pages et des chapitres des précisions sur des éléments qu’on aurait pu oublier, comme la façon dont lord Akeldama obtient tous ses renseignements, l’organisation du cabinet fantôme, etc.

Bon, cessons de tergiverser plus longtemps :
Dans ce troisième tome, la vie d’Alexia est totalement bouleversée. Elle est enceinte, mais comme les loup-garous sont stériles, lord Macon est persuadé qu’elle a été infidèle et la jette dehors, ça, c’était à la fin du second.
Elle retourne donc vivre chez sa mère. Et là, tout part en sucette : la grossesse impossible d’Alexia et son “infidélité” sont annoncés dans les journaux. Tout le monde lui tourne le dos : sa mère la vire de chez elle, la reine Victoria lui enlève la fonction de muhjah. Lord Akeldama l’invite dans la foulée à venir chez lui chercher refuge mais quand elle s’y rend, il a disparu. Et comble de l’histoire, on essaie de la tuer.
Elle n’a d’autres solutions que de demander l’aide de madame Lefoux. Toutes deux partent avec Floote pour l’Europe afin de trouver des renseignements sur ce qu’est réellement le désagrément embryonnaire qu’elle porte.

J’ai adoré cette lecture que j’ai terminée en quatre jours tellement c’était prenant. J’avais très envie de découvrir ce que risquait d’être ce fœtus ; pas comment il avait pu être conçu, parce que ça me paraissait logique : vu qu’Alexia rend mortelles les créatures surnaturelles, dont son mari. Par contre, les explications de “mortels mais pas vivants” ou sur l’éther ne m’ont pas convaincue, c’était certes bien tourné mais un peu trop compliqué, je m’y suis perdue.

J’ai particulièrement aimé découvrir un peu plus madame Lefoux, elle est trop bien : intelligente, drôle, attachante, une Française dans toute sa splendeur, quoi !
Pareil pour Floote, il garde ses secrets au mieux, mais heureusement, on en perce quelques uns, même si ça reste superficiel, c’est un bon début.
Lord Macon m’a un peu énervée tant il se comporte comme un abruti, pourtant je lui en suis presque reconnaissante : ça permet à son Bêta, le professeur Lyall, d’être davantage présent et c’est tant mieux parce que je suis fan du personnage.

J’ai passé un excellent moment avec cette lecture. C’était un coup de cœur jusqu’à Florence, mais une fois Alexia et ses acolytes en Italie, j’ai moins aimé… c’était presque décevant. Malgré ça, j’ai adoré ce troisième tome et j’ai hâte de découvrir le prochain.

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