Titre : Belladonna
Auteur : Cécile Guillot
Éditeur : Editions du Petit Caveau
Format : E-book
Nombre de pages : 236
Quatrième de couverture : Fleurs aux senteurs enivrantes et baies charnues à la drupe colorée; autant de promesses d un plaisir sucré ou acidulé estompent la menace d’un poison pourtant parfois bien réel. Telles sont les histoires que renferme ce recueil, déposant sur vos esprits, avec une innocence suspecte, leur poésie vénéneuse. Des héroïnes fragiles au destin immuable et des créatures encore plus torturées que leurs proies composent le monde mélancolique de Cécile Guillot.
Belladona vous invite à le découvrir à travers le prisme de ses belles dames et de leur venin tantôt hypnotique, tantôt mortel.
Je ne sais vraiment pas ce que je vais pouvoir dire de cette lecture… je vais déjà commencé par préciser que je n’ai pas eu beaucoup de temps à lui consacrer, difficilement plus d’un chapitre par jour donc ça n’a pas aidé à me plonger dedans.
C’est un recueil de 23 nouvelles.
J’avais prévu de prendre chaque nouvelle, d’en faire un résumé et c’est d’ailleurs ce que j’avais commencé à faire, mais je me suis rapidement rendu compte que je n’avais pas grand chose à dire ou alors tout le temps la même chose. Donc je vais plutôt donner mon avis sur chacune des trois parties, ce sera plus simple, moins long et moins laborieux.
La première porte le nom de « à l’ombre des pleurs » et regroupe 10 nouvelles. Je n’ai pas accroché à cette partie.
J’ai trouvé les textes trop courts (Roadways, l’appel du loup) pour beaucoup et certains superficiels (la fille aux barbelés). La plus longue est la première nouvelle (De larmes et de sang) qui est divisée en 18 chapitres, donc l’histoire est assez complète, mais pas autant que Cœur de cristal que j’ai adoré.
Une autre histoire est tout aussi complète (nuit d’obsidienne à Montego Bay), mais je l’ai trouvée un peu longue, sûrement parce que l’ambiance était plus estivale que pour les autres et pour moi, octobre ne se prête pas trop pour ça.
Les nouvelles de cette partie ont toutes un point commun : elles se terminent mal, sauf la dernière (Liberame) et j’ai trouvé les chutes prévisibles (sauf pour dans la chambre d’enfant qui m’a malheureusement laissée indifférente). Parfois, ça m’a un peu saoulée de connaître la fin à l’avance (Memento) et d’autres fois, je me suis laissé porter par le récit pour apprécier le cheminement des personnages (Une petite fille si attentionnée).
Dans l’ensemble, j’ai trouvé cette première partie assez moyenne, la suivante était beaucoup mieux.
La seconde s’intitule « là où s’elevent les sorcières » et comporte 7 nouvelles dont les titres sont des prénoms, celui du personnage principal.
Les récits nous font voyager à travers le monde et les époques : l’Égypte de l’Antiquité, Salel de 1692, Angleterre victorienne, Roumanie, États-Unis, Halloween en France et Jamaïque.
On y découvre différentes façons de pratiquer la sorcellerie : prêtresse, guérisseuse, préparatrice de potions, voyante, chaman, rituel du Samhain et de la Toussaint, vaudou.
J’ai adoré cette seconde partie. Je n’ai eu aucun mal à m’attacher aux personnages, j’ai aimé leur façon de penser et d’être… peut-être moins pour Jahlia que les autres.
Ça m’a tellement plus que j’ai lu les 7 nouvelles assez vite (quelques heures) malgré mon emploi du temps chargé.
La troisième « bonus » nous propse 4 histoires avec des titres en langue étrangère, sauf le premier (la dame de Caislean Na Mists).
On commence et on termine cette partie avec des récits « médiévaux », pas tout à fait, mais c’est l’ambiance générale qui en ressort et j’ai adoré ça.
Les deux histoires du milieu sont contemporaines :
– l’une sur le jour des morts au Mexique. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai découvert sur le sujet, j’en connaissais une partie, mais pas tout et sûrement pas les différents au-delà.
– l’autre sur la musique et surtout le métal féminin. J’ai apprécié les références dont l’auteure se sert (Nightwish, Within Temptation, Épica…)
En tout cas, tous ont un fort côté féministe – c’est d’ailleurs un peu le cas de chacune des nouvelles de ce recueil, mais dans cette partie, ça se ressent davantage.
En conclusion, la première partie qui couvre la moitié du recueil a été laborieuse. La suite était indéniablement mieux.
Au final, ce fut une bonne lecture… sans plus.
Coupe des 4 maisons :
Queudver (5ème année) – un livre avec une trahison dans l’histoire – 50 points