Les carnets de Cerise, tome 5 : Des premières neiges aux perséides – Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Titre : Des premières neiges aux perséides
Saga : Les carnets de Cerise, tome 5
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 76
Quatrième de couverture : Cerise, onze ans, vit seule avec sa mère et rêve de devenir romancière. Elle a déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et surtout les adultes. Elle les observe pour tenter de deviner leurs secrets les plus enfouis Au fil de ses enquêtes, elle a compris à quel point son passé lui manquait et faisait tout pour ressurgir. À travers une correspondance avec sa mère, Cerise va replonger dans ses souvenirs, dans son enfance des premières rencontres aux premiers mensonges… Ce voyage lui dévoilera le secret de ses carnets et on comprendra enfin pourquoi elle déteste tant que les adultes dissimulent quelque chose…

Ça fait plus d’un mois qu’il est dans ma pile à lire immédiate et étant en arrêt maladie, j’ai enfin eu le temps de l’ouvrir.
C’est le cinquième et dernier tome des carnets de Cerise. Et pour cet épisode final, le personnage mystère dont elle doit découvrir le secret.

On découvre donc le passé de notre héroïne : la dernière journée passée avec son père, ce qui la hante et la fait souffrir et déprimer.
C’est l’occasion pour elle de comprendre ce qui la rend constamment si triste. Elle continue à se rapprocher de sa mère et elles discutent beaucoup… par carnet interposé. C’étaient des moments touchants.
Cerise finit par dépasser son malaise et elle semble apaisée et ça fait du bien de la voir ainsi parce qu’après cinq tomes aussi variés les uns des autres, on a fini par s’attacher à cette fillette et à son entourage. On entrevoit un espoir pour elle, un avenir plein d’aventures exceptionnelles.

Il y avait plus de texte dans ce numéro que dans les précédents : les dialogues avec sa mère, les pages manuscrites de son carnet entrecoupés par quelques souvenirs aussi courts que nostalgiques.
Les dessins sont beaux, bon nombre d’expressions faciales parlent d’elles-mêmes et n’ont même pas besoin de texte pour qu’on ressente les émotions des personnages : ça a contribué à m’émouvoir, certains passages jusqu’aux larmes.

Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire. J’ai adoré cette lecture et je suis triste de quitter Cerise : la fin ouvre la voie à une nouvelle série, les carnets de Cerise et Valentin. A voir ce que ça donne.

 

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