Morphine – Juliette Fournier

Titre : Morphine
Auteur : Juliette Fournier
Éditeur : EP (Atmosphères)
Nombre de pages : 126
Quatrième de couverture : Morphine est une curieuse petite fille … Son job ? Elle « chasse » pour un éminent Professeur d’étonnantes créatures appelées « Chimères ». Or, la capture d’une chimère supérieure à toutes les autres s’accompagne, pour Morphine, d’étranges visions ! Soudain, des papillons de nuit, avec un œil sur l’abdomen, gravitent autour d’elle… C’est en surmontant ces visions qui la hantent, qu’elle apprendra qui elle est vraiment…

Ça fait un bout de temps que je vois cette bande-dessinée à la médiathèque et tout aussi longtemps que j’hésite à l’emprunter. Ce qui m’a fait hésiter autant que ça m’a attirée, c’est la quatrième de couverture : “Quand Miyazaki rencontre David Lynch?” Bon, on est très loin de Miyazaki – je ne comprends même pas la comparaison -, quant à Lynch si on y retrouve un brin d’étrangeté, ce n’est pas du tout le cas pour le côté dérangeant dans cette histoire.

Morphine travaille pour le professeur Hidestone et a pour mission de chasser des chimères, des créatures fantastiques créées par les hommes. Elle est aidée par Fear, une espèce de loup humanoïde.
Morphine a un don : elle peut sentir la présence des chimères. Ça se corse pour elle quand elle est envoyée chercher le Smiling Fish car d’autres chasseurs sont sur les rangs pour attraper le “monstre”.

Je ne sais pas trop par où commencer, donc je crois que je vais établir une petite liste, ce sera plus simple :
le character design des humains est sympathique, j’ai surtout aimé celui du grand Sphynx. Jack et Morphine passent bien.
ce qui pêche pour moi, c’est la couleur. C’est super terne dans les villes et les habits (un petit peu comme dans Roji), tandis que le ciel est superbe, plein de nuances… le contraste rend les parties urbaines déplaisantes avec cette désagréable sensation de “peut mieux faire”.
– le contexte est développé et intéressant, mais je n’ai pas aimé la façon dont c’est amené. Les explications sont claires, mais certaines sont trop rapides et d’autres tirent trop en longueur.
– le lien entre les personnages est trop tenu. À part la création de Fear qui est retranscrite à la fin, on ne sait rien des autres : comment le professeur a rencontré Morphine, ou l’assistante de Hidestone qui a plutôt l’air jeune. Qu’est Léoline pour lui ?

Beaucoup de questions sans réponses, des os minuscules à ronger, ça n’a pas pris.
Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet. Je n’ai pas aimé cette lecture.

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