Titre : Le jour du loup
Auteur : Yoji Fukuyama
Éditeur : Casterman (Sakka)
Nombre de pages : 231
Quatrième de couverture : Dure journée pour Taihei, chef d’orchestre plein d’avenir. Kanoko, la jeune sœur de sa petite amie Natsuko, est victime d’une forte poussée de poils, signe d’une maladie infantile touchant les femmes de sa famille. Et voilà que Natsuko se transforme en louve, et s’enfuit dans les bois. Partis à sa recherche, Taihei et Kanoko découvrent le cadavre d’un inconnu.
Quant la police trouve le corps, elle estime la louve responsable du crime. Et c’est le début d’une folle course poursuite.
Je crois que j’ai trouvé ce manga dans une librairie d’occasion à Paris, il y a un sacré bout de temps. Il fait partie des œuvres non lues que j’ai sorties de mes bibliothèques lorsque j’ai tout rangé.
Je ne m’attendais à rien, et j’ai été agréablement surprise.
Taihei trouve Kanoko dans les bois. La demoiselle est recouverte de poils et semble malade. Il la ramène rapidement chez elle où sa grande sœur, Natsuko, l’attend. Kanoko est atteinte de la maladie du chien. Taihei veut l’emmener à l’hôpital, mais on l’en empêche. Le lendemain, quand le héros se réveille, il découvre que c’est Natsuko qui s’est transformée en louve et à quitté la maison. Il part à sa recherche, accompagné de Kanoko.
Le début m’a paru bizarre et au niveau des dialogues, il y a quelques kwaks, mais ça ne dure pas. On n’a pas le temps de souffler, le récit est rythmé, on va de surprise en surprise. Il y a beaucoup de rebondissements auxquels je ne m’attendais pas, mais c’est tellement bien amené que ça passe et c’est largement cohérent.
Les dessins sont sympas. Le charadesign des personnages me fait penser à celui d’Akira de Katsuhiro Otomo. Les visages des protagonistes sont expressifs, leurs mouvements sont fluides. Les décors sont détaillés. Bref, tout pour me plaire.
J’ai passé un super moment avec cette lecture que j’ai adorée.