Titre: L’infirmerie après les cours, tome 5
Auteur: Setona Mizushiro
Éditeur: Asuka
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverture: « Tu ne m’intéresses plus. » Mashiro sent son coeur se déchirer aux paroles de So. Aï, la grande soeur de SO, va profiter de leur malaise pour pousser Mashiro à quitter le lycée…
Un récit d’adolescence fantastique et sombre !!
Dans ce cinquième tome, le personnage de Mashiro m’a saoulée, encore plus que dans le précédent. Dans le quatrième, il était parvenu à s’accepter tel qu’il était, je le trouvais serein auprès de So. Là, le manga commence par la fin d’explication entre les deux lycéens : j’ai trouvé Mashiro stupide, il minimise les sentiments de son camarade et surtout ceux des hommes qui doivent se montrer forts, c’est-à-dire ne pas montrer leurs sentiments, être des sans-cœurs que rien ne touche et qui se remet très bien d’une rupture alors que les filles sont de pauvres petites choses qu’il faut protéger. Bref, il m’énerve, il est plein de préjugés. Sans compter que rompre avec So pour retourner vers cette peste pleurnicharde qu’est Kuréha, non mais quelle idée !
Pour les dessins, j’ai nettement moins aimé que les précédents : à part quelques planches qui sont de bonnes qualités, les autres semblaient moins travaillées et c’est bien dommage.
Pour l’histoire, elle tourne principalement autour du triangle amoureux Kuréha, Mashiro, So. On a droit qu’à un court moment au sein de l’infirmerie, lieu qui perd grandement de son attrait depuis qu’on connaît les sombres secrets des uns et des autres… il faudrait quand même un peu de sang frais, madame Mizushiro, histoire de relancer l’intérêt du manga….
J’ai relativement aimé ce tome… malheureusement c’est le dernier que je possède de cette série. Les prochains étant pratiquement impossible à trouver, il y a toutes les chances que je ne puisse jamais lire la suite… Dommage !
J’avais bien aimé cette série à l’époque où je la lisais mais l’ai arrêté au 7 je crois. L’idée globale me plaisait, seulement, le triangle amoureux n’arrivait plus à m’intéresser (personnages trop creux et larmoyants à mon goût) et je craignais que la conclusion de tout cela me déçoive en retournant vers du shojo bien convenu.
Je me suis toujours dit que j’essayerai de me procurer la fin un jour, mais je viens en effet de déchanter en voyant le prix du tome 10 d’occasion… Par contre, les autres restent abordables.