Titre: La petite mort, tome 1
Auteur: Davy Mourier
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 96
Quatrième de couverture: La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l’école, tombe amoureux d’une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n’est qu’il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !
Ma Barbouille m’a offert cet album (ainsi que le second) pour mon dernier anniversaire. J’ai profité du week-end à 1000 pour le lire. J’aurai bien aimé pouvoir employer le verbe « dévorer », mais ce n’est pas le cas : j’étais bien trop occupée à rire pour avancer rapidement dans cette lecture. Je n’ai pas forcément ri sur tous les strips ou sur toutes les planches principalement parce que certains sont quand même d’un goût douteux… glauques et parfois même dérangeants. N’empêche, c’était très drôle.
J’ai adoré le personnage de la petite mort, elle est tellement attachante : elle vit les mêmes choses que les enfants normaux sauf qu’elle ne l’est pas, son avenir est tout tracé, elle remplacera Papa Mort et la tragédie est qu’elle devra emporter chacun de ses copains de classe à un moment ou un autre. Alors on a beau en rire toutes les fois ou la petite mort refuse de se lier d’amitié avec Ludo, un camarade atteint de leucémie, condamné d’ici quelques mois, et qui insiste pour faire connaissance, c’est nettement moins drôle lorsqu’on arrive au dénouement. Oui, la fin m’a crevé le cœur – je ne dirai pas en quoi, je vous laisse découvrir par vous-même cette triste et surprenante conclusion.
Je me suis également énormément attachée au chat de la petite mort, Sephie, je l’ai trouvé amusant à faire toutes ces bêtises félines qui nous font au mieux sourire. Le monstre sous le lit m’a tout autant éclatée. Je pourrais encore en énumérer et je finirai par citer tous les personnages… ou presque.
Bref, j’ai adoré tout ce qui rajoutait du réalisme au monde de la famille mort.
Le petit plus, ce sont les courtes vidéos de réalité augmentée qu’a tourné et mis en ligne l’auteur : ce sont des explications qui portent sur certains de ses choix. Elles ne sont pas nécessaires pour comprendre l’histoire, mais je les ai trouvées intéressantes.
En conclusion, je dirais que j’ai adoré cette lecture, ce personnage de la petite mort et son univers ; j’ai passé un excellent moment. J’ai hâte de lire la suite.