Titre: Prisons d’eau et de bois
Saga: Les aventuriers de la mer 5
Auteure: Robin Hobb
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 316
Quatrième de couverture: Avec l’arrivée imminente du gouverneur Cosgo à Terrilville, Jamaillia exerce sur les Marchands une pression de plus en plus forte. Augmentation des taxes et menaces à peine voilées divisent les grandes familles de Terrilville entre celles qui s’opposent à ce protectorat étouffant, et celles qui comptent bien profiter de cette nouvelle donne. Les Vestrit se rangent sans hésitation du côté des premières, mais leur situation reste précaire. Tandis que Ronica et Keffria se battent pour éviter la honte de la ruine, Brashen leur apprend à contrecœur la capture de Kyle et de la Vivacia par les pirates. Mais Althéa refuse de baisser les bras : avec l’aide d’Ambre et de Brashen naît un plan audacieux, qui implique la vivenef maudite échouée, Parangon.
J’avais grandement hâte de découvrir ce cinquième tome, seulement, après le premier chapitre, j’étais nettement refroidie : on découvre davantage le gouverneur Cosgo et il est encore plus détestable que dans les précédents ; le mot est faible surtout lorsque l’auteure nous dévoile ce qu’il compte faire subir à Serille, sa Compagne de Cœur.
Cette fois-ci, les chapitres ne sont pas entièrement consacrés à un seul personnage : on passe d’un héros à un autre, ça rend le récit bien plus vif alors qu’il n’y a pas forcément beaucoup d’action.
C’est un sacré tournant pour pas mal de personnages : les femmes Vestrit parviennent enfin à s’allier, Malta prend du plomb dans la tête (je l’ai trouvé moins peste sur la fin), Althéa continue ses maladresses mais elle obtient un semblant de liberté, Brashen est de retour à Terrilville et prend de lui-même la décision difficile d’arrêter la cindine.
Je n’ai pas grand chose à dire d’Ambre, je l’aime de plus en plus, ses paroles sonnent toujours aussi juste.
Par contre, ce qui change en ce qui me concerne, c’est que j’ai enfin réussi à me faire une idée sur Kennit : il me semblait que je ne l’appréciais pas des masses auparavant sans pour autant réussir à véritablement me faire une opinion sur le pirate, maintenant, je le déteste tout simplement Ma première impression est la juste : c’est un fourbe manipulateur et je ne comprends pas comment ni Etta ni Vivacia ne s’en rendent compte (cela illustre parfaitement le fait que l’amour rend aveugle ! Argh !)
Cette dernière vivenef m’énerve un peu, elle est d’une naïveté à pleurer. Quant au Parangon, je suis toujours aussi partagée : je l’adore quand il est calme et il m’exaspère prodigieusement quand il joue son sale gosse.
J’ai adoré toutes les parties qui se passaient à Terrilville, par contre, c’est loin d’être le cas des passages au sein de la Vivacia qui m’ont ennuyée, je les ai donc lu assez vite n’ayant nullement envie de savourer le récit. Heureusement, elles m’ont semblé un peu moins nombreuses.
Malgré cela, c’était une excellente lecture, et je meurs d’envie de lire le prochain vu les préparatifs concoctés dans les derniers chapitres.
Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Sortilège de Têtembulle – un livre qui se passe sous l’eau ou à proximité – 40 points
Haha, j’ai ressenti à peu près la même chose que toi , à part pour Althéa qui m’a déçue et que j’ai trouvé un peu égoïste.
En tout cas, la suite ne pourra que te plaire :p
Je n’avais lu que le premier tome… Il y a des années! Il faudrait que je m’y remette!
@ Saruwa : C’est vrai que la réaction d’Althéa était un peu égoïste, mais en même temps, ça ne pouvait pas être autrement, elle est trop mal et se cherche, trop fragile et ne s’est pas encore reconstruite suite au décès de son père.
Et la suite me plait beaucoup ^_^
@AnGee : si tu avais aimé le premier, il faudra vraiment que tu t’y remettes, la saga est sympa