Titre: Scarlet Soul, tome 1
Auteur: Kira Yukishiro
Éditeur: H2T
Nombre de pages: 208
Quatrième de couverture: Dans le royaume de Nohmur, les humains vivent en paix depuis que les exorcistes ont repoussé les démons et scellé le passage menant à Ruhmon, le monde des démons. Deux sœurs, Lys et Rin, sont les héritières de l’illustre famille Shirano, le clan le plus puissant parmi les exorcistes chargés de veiller sur la barrière et de maintenir l’équilibre entre les deux monde grâce à l’épée des 100 âmes : Hitaken. Jusqu’au jour où l’épée sacrée semble réagir à un phénomène inconnu. On rapporte alors que des massacres ont lieu dans les villages voisins.
Ce manga m’a été prêté par un ami et comme je tiens à le lui rendre dimanche, il était donc temps que je le lise…
L’histoire se passe dans un univers médiéval-fantastique, ce que je redoutais particulièrement parce que parmi tous les mangas que j’ai lu du genre, il y en a très peu de bien. Pour celui-ci, je suis partagée.
On suit les mésaventures de Rin, une orpheline un peu maladroite, issue d’une prestigieuse famille d’exorcistes. Elle est totalement nulle, heureusement elle peut se permettre de l’être puisque c’est sa sœur aînée Lys qui a repris le rôle de prêtresse à la mort de leurs parents.
Rin fait équipe avec un démon, Aghyr, avec qui elle aurait pactisé plus jeune… pourquoi , comment, on l’ignore. N’empêche que c’est une chance de l’avoir parce qu’il est quand même bien plus doué qu’elle.
Pour le contexte, la quatrième de couverture nous en révèle suffisamment pour que je n’ai pas besoin de le faire.
Les dessins sont super beaux, très shôjo dans l’âme… j’ai passé beaucoup de temps à les détailler. En ce qui me concerne, c’est le gros point fort de ce manga avec la trame de fond que j’ai trouvée intéressante.
Par contre, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Rin, enfin, pas au début, elle était drôle, les situations exagérées et ça passait bien, mais plus on avance dans le récit, plus elle se montre pleurnicharde et incompétente. Ça m’a saoulée.
Sans compter que tout est prétexte à dessiner des scènes d’embrassades… certaines sont bien amenées, mais c’est loin d’être le cas de toutes. Du coup, j’ai trouvé que ça sonnait faux et ça rendait l’histoire moins passionnante.
Un avis mitigé, c’est dommage parce que c’était bien parti, le début était presque captivant. Mais la suite l’est beaucoup moins et m’a autant énervée (j’aurais volontiers baffé l’héroïne) qu’ennuyée.
Si le pote qui me l’a prêté achète le second tome, il faudra que je l’emprunte pour me faire une idée plus précise.