Titre : Gunnm, tome 6
Auteur : Yukito Kishiro
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 215
Quatrième de couverture : Après ses démêlés avec l’abominable création de Desty Nova, Gally se retrouve seule face à son destin. Le machiavélique professeur a pourtant juré qu’il ressusciterait Ido. Saura-t-il tenir sa promesse ?
Même si Gally a sauvé la décharge d’une destruction certaine, le fait d’avoir utilisé un pistolet la condamne à mort. À moins qu’elle n’accepte de servir Zalem. Dans un premier temps, elle refuse d’être leur marionnette, mais quand son interlocuteur lui propose comme première mission de capturer Desty Nova, elle accepte dans le fol espoir de retrouver Ido. Après une ellipse de quelques années, elle tient enfin une piste.
Mon passage préféré dans ce sixième tome, c’est indéniablement quand Gally envoie péter son chef, Bigott, parce qu’il a insulté Fogia et Yorg.
Comment croyez-vous que vous arrivez à survivre là-haut dans vos nuages ?! Qui vous fournit votre nourriture, fabrique vos vêtements, et meurt dans vos sanglantes batailles ?!
Ses paroles sonnent étrangement justes, encore maintenant et peut-être même plus étant donné la conjoncture actuelle où des métiers déconsidérés et méprisés jusqu’à présent, parce que pas assez bien et/ou mal payés, se révèlent indispensables en cette période de crise.
On retrouve de nouveaux personnages dans ce sixième tome.
Je ne parlerai de Yorg, y a rien à en dire.
Quant à Fogia, la première fois que j’ai lu Gunnm, je l’ai détesté – pas autant que Yugo, mais pas loin. À l’éclairage de cette relecture, il passe bien, finalement. Par contre, je ne comprends toujours pas comment Gally a pu s’éprendre de lui.
Autant j’accepte sans problème le lien affectif qui la lie à Ido, même s’il est ambigu, mais ses histoires d’amour avec Fogia ou avec Yugo me passent au-dessus.
Pour Jashugan on ne sait pas trop, mais la façon dont elle en parle, en l’associant à Yugo laisse supposer que…
Je n’ai aucun mal à admettre l’attirance qu’elle a pour eux, mais là, c’est bien plus. Elle tombe amoureuse dès la première rencontre ? Très superficiel tout ça. Et puis ça fait un peu peur aussi, genre légèrement psychopathe.
Ça peut s’expliquer parce qu’elle aurait été une guerrière de Mars, que ses interactions avec les gens ont été nulles jusqu’à ce qu’Ido la récupère. Bref, elle est immature émotionnellement parlant… Et ça se sent.
Malgré une ambiance un peu western (je n’aime pas les westerns), j’ai adoré ce sixième tome. Allez, au septième maintenant. J’ai intérêt à me dépêcher, plus qu’aujourd’hui pour terminer les trois derniers volumes de cette saga.