Titre : Une vie au zoo, tome 3
Auteur : Saku Yamaura
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Haruko se voit confier une mission tout aussi délicate que les précédentes : Himari, une femelle chimpanzé, vit à l’écart de ses semblables depuis plusieurs années. Émue par la solitude de l’animal, qui ravive en elle le souvenir douloureux de sa propre enfance, la jeune soigneuse va tout faire pour que Himari se réadapte à la vie de groupe. Mais si c’était plutôt la guenon qui venait en aide à Haruko ?
Ces derniers jours, j’ai bien du mal à trouver du temps pour lire, même un pauvre manga… j’ai sorti celui-ci de mon sac de bibliothèque il y a déjà 5 jours et je n’ai pu le l’ouvrir qu’hier.
Dans ce troisième tome, Haruko se retrouve à soigner des singes, enfin surtout une guenon, Himura qui depuis 3 ans, depuis le décès de sa mère, s’isole de son groupe de chimpanzés. Elle est en âge de procréer, il faut donc l’intégrer aux siens afin qu’elle puisse rejoindre sans problème un autre zoo. Et ce n’est pas gagné, cette intrigue prend même toute la place dans ce manga tellement la tâche est ardue.
Je redoutais un peu cette lecture, n’aimant pas particulièrement les singes en raison de leur trop grande parenté avec les humains et ne les trouvant pas particulièrement sympathiques (imprévisibilité, impulsivité et agressivité – pas bon ménage).
Mes craintes n’étaient pas fondées : c’est probablement mon préféré des trois. Pourquoi ?
Probablement parce qu’il est un peu moins niais que les précédents, un peu plus sombre et dur. Haruko prend cher : elle réalise que les animaux ne sont pas de gentilles peluches et peuvent être dangereux. Et son don qui est habituellement d’un grand secours fait d’elle un boulet… et ce, jusqu’à la fin.
N’empêche qu’une année s’est écoulée depuis don arrivée au parc zoologique Hidamari et elle a pris du galon.
Pas grand chose à dire de plus. Les dessins sont aussi chouettes que les précédents, surtout l’apparence des animaux qui est toujours aussi réaliste.
On voit peu les personnages secondaires, à part le soigneur professionnel Daisuke qui se montre particulièrement dur avec l’héroïne. Alors O.K., c’est un mal nécessaire pour l’aider à évoluer et la protéger, mais il est parfois buté et intransigeant ce qui m’a souvent fait grincer des dents.
Je pense que j’ai à peu près fait le tour. Ce troisième tome fut une bonne surprise et j’ai adoré cette lecture.