Titre : Un week-end sur deux chez mon père
Saga : Obie Koul, tome 1
Auteurs : Pierre Makyo & Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Mia vit sur terre, Elzeki est extraterrestre. Mia a été enlevée par Elzeki lors d’une mission d’exploration. Ils se sont aimés, puis séparés. De leur amour hétéroplanétaire est né un fils, Obie. À 12 ans, l’adolescent ne sait toujours rien des origines de son père. Lorsque ses parents lui expliquent enfin la vérité, il n’en revient pas. Dorénavant, il va devoir passer un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires sur une autre planète…
Trop cool !
C’est une bande-dessinée jeunesse de science-fiction. Ça débute comme une histoire d’ado banale :
Obie et sa mère déménagent. Il intègre donc un nouveau collège et deux groupes veulent l’incorporer dans leurs rangs : les KD (Kill Dogs) et les RB (Raging Bulls), tout ça parce que sa mère est prof de maths et qu’ils comptent bien se servir de cela. Et rien de mieux pour le convaincre que… de le menacer.
Obie demande donc conseil à son père qui lui apporte différentes aides pour le moins étranges : des espèces d’oiseaux insectes protecteurs, le pouvoir d’altérer sa propre gravité, etc. Des solutions farfelues pour un humain, mais pas pour l’extraterrestre qu’est sont père.
J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça… l’histoire est rythmée entre la vie d’Obie à la maison puis à l’école, mais je me suis ennuyée. Peut-être parce que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à part peut-être la mère.
Obie est gentil, tout comme Axelle, mais ils ne m’ont inspiré aucune sympathie. Les deux gangs sont aussi bêtes et méchants les uns que les autres, mais ça sonnait faux : il leur manquait un côté humain pour que je puisse y croire… quoique, ils ne sont pas si loin de la réalité quand je pense à ce que ma fille me raconte de certains de ses camarades de classe.
La partie de l’histoire qui aurait pu me plaire est lorsque le père d’Obie l’emmène sur sa planète et qu’il rencontre sa famille… mais c’est très court, très rapide et ça manquait de profondeur.
En ce qui concerne les dessins, ça passait bien, mais sans plus.
C’est une lecture qui m’a laissée indifférente. Si je trouve par hasard le second tome à la médiathèque, je l’emprunterai… sinon, ça ne me manquera pas.